Le président français Emmanuel Macron a réitéré l'importance du cessez-le-feu entre Israël et le groupe libanais Hezbollah, « une étape fondamentale » tant pour le Liban que pour la région dans son ensemble et que toutes les parties doivent désormais respecter, ce qui implique le « immédiat ». » cessation de « toutes les actions » qui contreviennent à l'accord.
Macron, qui n'a distingué aucun des partis malgré les reproches mutuels, s'est entretenu ces derniers jours à plusieurs reprises avec les principales autorités libanaises, dont le Premier ministre Nayib Mikati et le président du Parlement Nabih Berri, le L'Elysée l'a rapporté ce vendredi.
Il espère que le cessez-le-feu annoncé mardi dernier fonctionnera, en vue de « rétablir la sécurité des Libanais et des Israéliens, le retour en toute sécurité dans leurs foyers de tous les habitants des deux côtés de la Ligne bleue et le respect de la souveraineté du Liban ».
La France s'engage dans ce domaine à soutenir le travail de l'armée libanaise, c'est pourquoi elle s'est félicitée que le Conseil des ministres de ce pays ait autorisé le recrutement de 1 500 militaires supplémentaires. Le renforcement des Forces armées libanaises était justement l'un des objectifs d'un sommet tenu en octobre à Paris.
Pour Macron, il est également temps que tous les acteurs politiques libanais collaborent pour « sortir de la crise politique », c'est pourquoi il s'est félicité du fait que Berri ait convoqué au 9 janvier prochain la session au cours de laquelle le président du pays sera théoriquement élu. un poste qui reste vacant.
« Il est essentiel qu'une élection présidentielle ait lieu pour permettre la nomination d'un gouvernement capable de regrouper les Libanais et d'adopter les réformes nécessaires au bien de la stabilité et de la sécurité du Liban », a souligné le président français.