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Les négociations entre 137 pays pour que les géants du numérique doivent payer des impôts dans les pays où ils opèrent et pas seulement là où ils sont basés sont toujours en place, mais ont été reportées à l'année prochaine.
Le fait que les grandes entreprises technologiques paient des impôts équitables au milieu du boom numérique est une initiative que l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a placée parmi ses priorités. Mais à partir de là jusqu'à ce que cela devienne une réalité, il reste encore un long chemin à parcourir.
La proposition vise à imposer des taxes aux géants du numérique dans les pays dans lesquels ils opèrent (et ont leurs clients) et pas seulement là où ils ont leur siège.
Mais l'objectif était de l'avoir prêt avant la fin de 2020 et, malgré les discussions au sein de l'organisation depuis des mois, ce lundi 12 octobre, les négociations ont été reportées au moins jusqu'à mi-2021.
Le secrétaire général de l'OCDE, Ángel Gurría, a souligné que, lors de la dernière réunion, entre le 8 et le 9 octobre, les 137 pays ont fait des progrès substantiels et ont «une base solide pour une solution mondiale».
Les progrès seront présentés ce mercredi 14 octobre aux ministres du G20, mais pour l'instant les efforts seront concentrés sur la solution de la crise économique provoquée par Covid-19.
Les États-Unis, acteur clé participant désormais aux négociations
La Maison Blanche n'est pas d'accord avec l'initiative, qui obligerait certaines de ses entreprises les plus grandes et les plus prospères à payer plus d'impôts.
Au milieu de cette année, les États-Unis se sont retirés des négociations, affirmant qu'ils se concentreraient sur la lutte contre la crise des coronavirus. Cependant, cette fois, l'OCDE a voulu indiquer clairement que Washington participe pleinement au processus de négociation.
Les discussions ne se limitent pas à la fiscalité numérique, mais – à l'initiative des États-Unis – elles entendent également mettre en place une sorte d'impôt sur les sociétés pour éviter que les paradis fiscaux ne soient utilisés par les entreprises pour y établir leur siège et éviter de payer des impôts. .
La création d'un impôt minimum sur les sociétés à l'échelle mondiale, selon les estimations de l'agence, générerait 100 milliards de dollars de recettes fiscales annuelles.
Avec EFE et Reuters