Ainsi, le groupe est composé respectivement de 14 députés de l'AfD, 3 du parti Renaissance bulgare, 3 de la Confédération polonaise et 1 député du parti tchèque Liberté et Démocratie directe (SPD), du parti français Reconquista, de de la République slovaque, du Parti lituanien du Centre et du Mouvement hongrois Notre Patrie.
Avec 25 des 720 députés du nouveau Parlement européen, l'« Europe des nations souveraines » devient la huitième force de l'hémicycle et se situe à droite radicale aux côtés du groupe des Conservateurs et Réformistes (ECR, dirigé par les Frères d'Italie par Giorgia Meloni), qui compte 78 députés, et « Patriotes pour l'Europe », qui compte depuis mardi 84 députés, dont ceux du Fidesz du Premier ministre hongrois Viktor Orbán et du Rassemblement national (RN) de la française Marine Le Pen.
Lors de la législature précédente, l'AfD allemande a rejoint les rangs du groupe d'extrême droite Identité et Développement (ID, dirigé par le Groupe national de Marine Le Pen) jusqu'à son expulsion en pleine campagne européenne de juin, en raison de déclarations controversées de son parti. tête de liste, Maximilian Krah, demandant que tous les membres des SS de l'Allemagne nazie ne soient pas considérés « automatiquement » comme des criminels.
Krah était déjà au pilori lorsqu'on a appris que les autorités de son pays avaient arrêté l'un de ses assistants parlementaires à Bruxelles pour espionnage présumé en faveur de la Chine.
Dans des déclarations précédant l'annonce de la constitution de « l'Europe des nations souveraines », le leader du SPD tchèque, Tomio Okamura, avait déjà annoncé qu'« il n'y aura aucun parti dans la faction qui promeut le maintien au sein de l'UE, aucun qui ne voterait pour le Pacte Vert ou qu'ils étaient en faveur de la migration ».