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Le Premier ministre estonien Kaja Kallas a estimé que les déclarations du président français Emmanuel Macron sur la possibilité d'envoyer des troupes en Ukraine sont un « signal » à la Russie que les partenaires de Kiev n'excluent « rien » et que nous devons « faire tout son possible » pour que la guerre ne gagne pas.

« Je pense que ce sont des signaux que nous envoyons à la Russie, indiquant que nous n'excluons rien », a déclaré le Premier ministre Kallas dans une interview au journal américain « Politico ».

« Nous avons tous compris que nous devons faire tout notre possible pour que l'Ukraine gagne et que la Russie perde cette guerre », a-t-il souligné, tout en précisant que l'objectif est désormais de fournir autant d'armes que possible aux forces ukrainiennes.

Pour l’instant, les seuls pays qui n’ont pas complètement fermé la possibilité d’envoyer des troupes en Ukraine sont les pays baltes. La Lettonie a déclaré qu'elle « envisagerait de participer » si un accord était conclu à cet égard, tandis que la Lituanie a évité de s'opposer « fermement » à une telle hypothèse.

En revanche, le reste des partenaires de l'OTAN ont exclu cette mesure et ont attribué les propos de Macron à son « désir » d'aider l'Ukraine, s'accordant en revanche sur la nécessité de continuer à envoyer des armes et des munitions.

De son côté, Kiev a « accueilli favorablement » toute proposition visant à améliorer cette aide. « Les dirigeants de plusieurs pays européens suggèrent (…) d'introduire de nouvelles variables et de définir ce qui peut être fait. Et c'est excellent », a déclaré Mijailo Podoliak, conseiller principal à la présidence.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déjà déclaré la veille qu'il espérait que Macron serait en mesure de lui expliquer plus en détail ces propos lors de la prochaine réunion qu'ils envisagent d'organiser.

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