MADRID, 15 mai. (EUROPA PRESS) –

Plusieurs organisations pro-palestiniennes ont décidé de descendre dans les rues des villes françaises ce samedi dans une série de marches pour commémorer la «  Nakba  » et condamner l’actuelle opération israélienne à Gaza malgré le fait que le gouvernement français ait interdit l’appel pour des raisons de sécurité. .

La «Nakba», ou «la catastrophe», est la commémoration de l’exode de centaines de milliers de Palestiniens après la fondation de l’État d’Israël en 1948.

Un tribunal administratif a confirmé l’interdiction des marches vendredi soir, et la préfecture de police de Paris a averti que « participer à une manifestation interdite est passible d’une amende de 135 euros », selon ‘Le Figaro’.

L’affaire a divisé la classe politique, entre les partisans de la revendication du gouvernement – principalement dans la majorité, la droite et l’extrême droite – et ceux qui dénoncent une interdiction «inacceptable», menée par La Francia Insoumise (LFI).

Des organisations comme l’Association des Palestiniens d’Ile de France ont condamné l’interdiction, tout comme le Nouveau Parti anticapitaliste. « Nous n’avons aucune intention d’être violents », a déclaré sa représentante, Pauline Salingue.

Pendant ce temps, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanine s’est réfugié dans le fait qu’il y a sept ans, une autre manifestation massive contre une autre offensive israélienne à Gaza a généré des «émeutes massives» et des attaques contre des synagogues et des magasins juifs.

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