Les Etats-Unis, la France et l’Allemagne ont conclu leur rencontre au G20 sur les négociations nucléaires avec l’Iran par une demande à la République islamique de revenir à la table des négociations après avoir exprimé leur « préoccupation » face au départ de Téhéran des engagements pris en 2015 avec le signature d’un accord qui passe un de ses pires moments.

Le président américain Joe Biden, le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande sortante Angela Merkel ont réitéré leur « détermination » que « l’Iran ne pourra jamais fabriquer ou acquérir une arme nucléaire », ainsi que leur « inquiétude profonde et croissante face à l’accélération du rythme provocateur de l’Iran ». mesures nucléaires, telles que la production d’uranium hautement enrichi et d’uranium métal enrichi. »

« Il n’y a pas de besoin civil crédible pour que l’Iran mène ces activités, toutes deux importantes pour la production d’une arme nucléaire », ont-ils ajouté dans la déclaration conjointe publiée à l’Elysée sur les récentes avancées annoncées par la République islamique, qui a déclaré son intention de revenir aux lignes de fond de son programme, à caractère civil selon Téhéran, après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 et le manque de soutien de ses alliés occidentaux.

C’est pourquoi les trois dirigeants mondiaux ont réaffirmé que « la situation actuelle souligne la nécessité d’une solution négociée permettant au retour de l’Iran et des États-Unis de respecter l’accord », ainsi que de « jeter les bases de la poursuite d’un dialogue diplomatique visant à résoudre d’autres sujets de préoccupation.

Alors que Merkel et Macron ont salué « avec plaisir » que le président Biden ait clairement indiqué sa volonté de rejoindre l’accord, les trois dirigeants demandent à Téhéran de « changer de cap » et, plus précisément, au président iranien Ebrahim Raisi, « Veuillez reprendre un effort de bonne foi pour mener nos négociations à une conclusion satisfaisante de toute urgence. »

Une fois de plus, les dirigeants occidentaux ont prononcé la suspension des sanctions contre l’Iran, rétablies depuis que les États-Unis ont quitté l’accord, sur un retour aux termes du pacte. L’Iran, pour sa part, demande le contraire : la fin de ces sanctions comme condition non négociable pour reprendre la parole.

Dans cet état de paralysie, Biden, Merkel et Macron se déclarent « déterminés à continuer à travailler en étroite collaboration avec la Fédération de Russie, la République populaire de Chine et l’Union européenne, en tant que coordinateurs, pour trouver une solution à ce défi fondamental ».

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