Bien qu’il indique qu' »il faut voir les petits caractères » et que « l’avis du Royaume-Uni a encore été sollicité », il regrette que « cela représente un pas en avant dans la politique environnementale » à « coûte que coûte ».

Il critique le fait que la vision « écologiste » se situe « bien au-dessus » de la situation socio-économique dans des zones fortement dépendantes de la pêche comme la Galice. « Cette mesure va avoir un impact énorme, notamment sur la flotte A Mariña », prévient-il.

DEMANDONS QUE DES ACTIONS « CONVENUES » AVEC LE SECTEUR

De même, Touza se plaint « d’un manque absolu de sensibilité au secteur », pourtant reconnu comme essentiel pendant la pandémie. A l’heure d’une « crise profonde » due à l’inflation, avec un impact particulier sur les carburants, « une mesure est menée en urgence que la Commission a décidé de mettre en oeuvre ».

« Nous demandons seulement que les mesures adoptées au niveau politique soient préalablement convenues avec le secteur », raisonne-t-il. Et c’est que si dans certaines zones il est nécessaire d’établir des zones de protection, il appelle à « l’étudier » et à ce qu’il y ait « des rapports scientifiques qui le soutiennent ». « Ce qui ne peut pas être une fois de plus, c’est qu’une mesure de ce calibre nous soit imposée du jour au lendemain sans en avoir connaissance au préalable », dit-il.

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