MADRID, 29 janv. (EUROPA PRESS) –

La Première ministre française, Elisabeth Borne, a entériné ce dimanche que le projet de relèvement de l’âge minimum de la retraite à 64 ans est non négociable et le résultat d’un consensus nécessaire pour garantir « l’équilibre du système » malgré de vives protestations de rue contre la décision.

« C’est le compromis que nous avons proposé », a confirmé le Premier ministre à France Info moins de 24 heures après le premier examen du texte à l’Assemblée nationale ce lundi prochain.

Le relèvement de l’âge minimum de départ à la retraite d’ici 2030, par rapport aux 62 ans actuels, s’inscrit dans le cadre d’une réforme des retraites qui augmentera la pension minimum pour tous les bénéficiaires de 100 euros par mois par rapport à la prestation actuelle.

La mesure sera mise en place progressivement en ajoutant trois mois supplémentaires par an à partir de septembre, a-t-il précisé avant un projet attendu, à la fois controversé, annoncé par le président français Emmanuel Macron pendant la campagne électorale.

De même, la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier d’une retraite à taux plein augmentera progressivement jusqu’à 43 ans, même si l’âge de la retraite à taux plein restera à 67 ans, comme le rapporte le journal ‘Le Parisien’.

« Et c’est un engagement que nous proposons après avoir échangé des impressions avec le patronat, les syndicats et les groupes parlementaires. Il est nécessaire d’assurer l’équilibre du système », a déclaré le Premier ministre.

Toutefois, Borne a nuancé que la conversation au Parlement sera ouverte sur d’autres aspects de la vie professionnelle des Français, notamment sur ce qui correspond aux femmes. « Aujourd’hui, il y a beaucoup de femmes qui ne peuvent pas profiter pleinement de circonstances telles que la maternité à la fin de leur vie active », a-t-il déclaré.

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