Le Parlement de France a voté mercredi soir l’article principal du projet de loi qui transforme le laissez-passer sanitaire en laissez-passer de vaccination après avoir appliqué plusieurs modifications qui ont provoqué le rejet de l’opposition.

L’article clé du projet de loi, qui a recueilli 242 voix pour, 69 contre et 26 abstentions, prévoit que le laissez-passer de vaccination ne peut être imposé que si le nombre d’hospitalisations dépasse 10 000 au niveau national, disparaissant automatiquement en dessous de ce seuil, car collecté par ‘Le Parisien’.

De plus, le laissez-passer de vaccination sera appliqué en dessous de ce seuil dans les départements où le taux de vaccination est inférieur à 80% ou s’il y a un taux d’incidence élevé du virus.

A ce propos, le secrétaire d’Etat à l’Enfance, Adrien Taquet, a estimé qu' »il n’est pas souhaitable d’établir des critères chiffrés dans la loi », puisque l’épidémie « change de nature régulièrement ».

Le Parlement français envisage de limiter la possibilité d’exiger la présentation d’un carnet de vaccination aux personnes de plus de 18 ans, tandis que les moins de 12 à 17 ans resteraient soumis à l’obligation de le présenter. Ils ont également voté en faveur de l’autorisation monoparentale pour la vaccination des enfants âgés de cinq à onze ans.

De plus, la possibilité pour les propriétaires de lieux publics, tels que les bars, cafés et restaurants, de vérifier l’identité du propriétaire du pass de vaccination pour éviter les fraudes a été supprimée.

Les modifications apportées au projet de loi seront discutées en commission mixte jeudi après-midi jusqu’à ce que tous les articles soient votés.

Le projet de loi devait être approuvé début janvier – le 4 janvier – pour passer au Sénat le lendemain, avec pour conséquence une entrée en vigueur le 15 janvier. Le débat a été suspendu à deux reprises en raison du refus d’une grande partie des députés, qui ont refusé de poursuivre la séance et ont voté sa suspension.

« Le but du laissez-passer de vaccination est de sauver des vies et de protéger nos hôpitaux. C’est une mesure de sang-froid, de responsabilité, digne d’un pays qui n’a jamais capitulé. Nous devons affronter nos ennemis, les variantes delta et omicron, tout en protégeant le Français », avait alors déclaré le ministre français de la Santé Olivier Véran.

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