Le leader du parti conservateur français Les Républicains, Eric Ciotti, a ordonné la fermeture du siège du parti, bien qu'il ait précisé qu'il l'avait fait pour des raisons de sécurité et non pour empêcher un mouvement interne qui réclamait son renvoi pour avoir proposé une alliance avec l'extrême droite.
La fermeture a entraîné le départ précipité de membres du parti, mais Ciotti lui-même s'est élevé contre « de nombreuses spéculations » qui ont surgi pour préciser sur les réseaux sociaux que son seul objectif était de « garantir la sécurité du personnel ».
« J'ai pris cette décision à la suite des menaces reçues et des troubles d'hier », a affirmé le député, qui a également exclu qu'une réunion ait été prévue cet après-midi, bien que la secrétaire générale, Annie Genevard, soit en train de finaliser une rencontre avec un exécutif extraordinaire avec lequel il veut s'associer contre Ciotti.
Le parti, dans un communiqué publié par le leader lui-même, a assuré que cette citation ne correspond pas au règlement intérieur, donc « elle n'a aucune valeur juridique ».
La crise a éclaté mardi, lorsque Ciotti a annoncé sa volonté de rechercher une « alliance » avec le Groupe national pour les élections législatives anticipées, ce qui impliquait « de facto » la rupture du cordon sanitaire toujours imposé à l'extrême droite depuis le début. -appelé front républicain.