MADRID, 8 mars (EUROPA PRESS) –

Les manifestations en France contre la réforme des retraites ont provoqué mardi de nouveaux problèmes dans les transports en commun et la circulation, une situation que le gouvernement lui-même, critique des « blocages », suppose qu’elle perdurera encore plusieurs jours.

Plus d’un million de personnes, selon les données du ministère de l’Intérieur, sont descendues lundi dans les rues des principales villes de France pour critiquer la réforme promue par le gouvernement, qui soulève, entre autres questions, le relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans. ans et prolonger la période de cotisation pour recevoir la pension maximale.

Les principaux syndicats ont appelé à deux nouvelles journées de mobilisation -la première d’entre elles ce même samedi-, mais les protestations continuent d’être palpables principalement dans les secteurs stratégiques. Des groupes de manifestants ont tenté de bloquer l’accès à plusieurs ports, dont Marseille, selon franceinfo.

Par ailleurs, la circulation des trains au niveau national et des autres moyens de transport en commun, notamment dans la région métropolitaine de Paris, a de nouveau connu des complications ce mardi. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a affirmé dans des déclarations à LCI que les choses pourraient s’améliorer « un peu », mais il suppose qu’il n’y aura pas de normalité totale « avant la fin de la semaine ».

Le gouvernement n’envisage pas de céder aux pressions et de renégocier sa réforme, même si son principal porte-parole, Olivier Véran, a déclaré lors d’une conférence de presse que « la porte est toujours ouverte » pour parler. Il a également averti que « les blocus sont le contraire du dialogue », faisant allusion aux piquets établis dans certaines zones.

La nouvelle loi est en plein traitement parlementaire et l’exécutif a déjà averti qu’il ne prévoyait pas d’aborder les questions clés. Il soutient que la France devrait rattraper les autres pays européens, même si pour les syndicats et la plupart des partis d’opposition, les changements signifieront un recul des droits du travail.

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