L’organisation prévient qu’au moins un tiers des économies mondiales entreront en récession technique l’année prochaine, c’est-à-dire qu’elles connaîtront au moins deux trimestres consécutifs de contraction de leur produit intérieur brut.

L’économie mondiale ralentira plus que prévu en 2023, une année au cours de laquelle une grande partie du monde sera confrontée à la récession, selon le dernier rapport du Fonds monétaire international, FMI, qui l’a abaissé de deux dixièmes, à 2,7 %, votre croissance prévisions pour l’année prochaine.

Le FMI maintient sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 3,2 % et avertit que les risques qui ont déjà ralenti l’évolution de l’économie mondiale persisteront et pourraient l’aggraver.

Selon eux, au moins un tiers des économies mondiales entreront en récession technique l’année prochaine, c’est-à-dire qu’elles connaîtront au moins deux trimestres consécutifs de contraction de leur produit intérieur brut, le PIB.

Il estime à 25 % la probabilité que la situation s’aggrave et que la croissance mondiale de l’année prochaine n’atteigne même pas 2 %. Le Fonds monétaire international a déclaré que « les risques pour la stabilité financière mondiale ont augmenté » dans un contexte d’inflation historiquement élevée, lors de la publication de son récent rapport sur la stabilité financière mondiale.


Le Fonds monétaire international a de nouveau abaissé ses prévisions de croissance économique pour les États-Unis, à 1,6 % en 2022.
Le Fonds monétaire international a de nouveau abaissé ses prévisions de croissance économique pour les États-Unis, à 1,6 % en 2022. ©France 24

L’agence affirme que « les risques pour la stabilité financière mondiale ont augmenté, avec une balance des risques biaisée à la baisse. Au milieu de l’inflation la plus élevée depuis des décennies et d’une incertitude extraordinaire, les marchés ont été extrêmement volatils ».

Tobias Adrian, conseiller financier et directeur des marchés monétaires et de capitaux du FMI, a assuré qu' »il existe un risque de resserrement désordonné des conditions financières qui pourrait interagir avec des vulnérabilités préexistantes ». Les investisseurs pourraient encore réévaluer les perspectives si les pressions inflationnistes ne diminuer aussi rapidement que prévu actuellement ou si le ralentissement économique s’intensifie. »

Les principales causes sont la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les pressions inflationnistes, la hausse des taux d’intérêt et les conséquences persistantes de la pandémie mondiale.

« En bref, le pire est encore à venir, et pour beaucoup de gens, 2023 ressemblera à une récession », a déclaré Pierre Olivier Gourinchas, directeur de recherche au FMI.

Avec EFE et AP

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