MADRID, 28 septembre (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement du Bénin a répondu aux informations concernant la possibilité que la France construise une base militaire dans le pays et a souligné qu' »il n’y a aucun accord » avec Paris qui envisage la construction d’une installation de ce type sur son territoire béninois.
« C’est une information absolument fausse. Il n’y a pas de base militaire en construction au Bénin ni d’accord militaire entre le Bénin et la France exigeant l’installation d’une base militaire ici », a déclaré le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbedji.
Ainsi, il a soutenu dans des déclarations faites à la radio française Radio France Internationale qu’il n’y avait également « aucun projet en perspective pour accueillir une base ou des troupes venant d’un pays ou d’un autre ». « Ce sont des spéculations », a-t-il déclaré, suite à la publication de cette information par un portail d’information nigérien.
Houngbedji a également souligné que les relations bilatérales avec le Niger sont bonnes malgré le coup d’État perpétré en juillet 2023, qui a provoqué certaines tensions, et a indiqué qu' »il n’y a pas d’ombres » dans ces relations, comme le rapporte le journal. Béninois ‘L’Evénement Précis’.
« Cette situation dure depuis plus de deux mois, mais nous n’avons pas perdu l’espoir de parvenir à une solution. C’est pourquoi le Bénin et d’autres pays de la communauté (internationale) œuvrent activement pour parvenir à une résolution rapide de cette crise afin que les relations deviennent normales », a-t-il conclu.
La semaine dernière, les autorités béninoises ont exigé que la junte militaire nigérienne supprime les barricades à la frontière pour faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, quelques jours après que Niamey a annoncé la suspension de l’accord de coopération militaire avec Porto Novo, qu’elle accuse d’avoir accepté le déploiement de troupes régionales au Bénin. face à une éventuelle intervention militaire.
La possibilité d’une intervention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour rétablir l’ordre constitutionnel après le renversement de Mohamed Bazoum a incité le Mali et le Burkina Faso, pays également sous le contrôle d’une junte militaire, à avertir qu’ils prendraient des mesures telles que une déclaration de guerre et aider le Niger à se défendre.