L'Assemblée nationale ne parvient pas à élire le président au premier tour, mais Chassaigne arrive en tête du vote

L'Assemblée nationale française divisée n'a pas réussi à élire le président de la Chambre basse ce jeudi au premier tour, même si le candidat du bloc de gauche Nouveau Front populaire, André Chassaigne, reste en tête, suivi par le candidat de l'extrême gauche. -droite Rassemblement National , Sébastien Chenu.

Chassaigne, député de la cinquième circonscription de la circonscription du Puy-de-Dôme, a obtenu 200 voix au premier tour, tandis qu'au total 142 députés ont soutenu Chenu, vice-président du Rassemblement national.

La macroniste Yael Braun-Pivet, dernière présidente de la Chambre, arrive en troisième position avec 124 voix. Le candidat des Républicains, Philippe Juvin, et Naima Moutchou, du parti Horizontes, ont retiré leur candidature au second tour après avoir obtenu respectivement 48 et 38 voix.

De son côté, le candidat du groupe indépendant Liot, Charles de Courson, a recueilli 18 voix. Le début de la 17ème législature a commencé avec le vote pour l'élection du président. Un second tour est attendu, rapporte la chaîne BFM TV.

Selon la réglementation, le candidat doit obtenir la majorité absolue des voix – fixée à 285 – au premier ou au deuxième tour. Dans le cas où la Chambre basse ne parviendrait pas à un consensus, une majorité relative lors du troisième vote serait suffisante.

Les principales figures de la gauche française ont accusé les macronistes de tisser des « alliances » – non seulement avec les partis de droite, mais même avec ceux de la leader du Rassemblement national, Marine Le Pen – pour garantir à Braun-Pivet le pouvoir. l'appui nécessaire pour revalider son mandat à la tête de l'Assemblée.

Le Parti socialiste, la France Insoumise, le Parti communiste et les Verts – principaux membres du Nouveau Front populaire – se sont mis d'accord la veille pour présenter le communiste André Chassaigne comme candidat d'unité à la présidence de l'Assemblée. Malgré cela, les négociations visant à parvenir à un consensus et à présenter un candidat au poste de Premier ministre restent au point mort.

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