L’Assemblée nationale française a approuvé mardi lors de la première lecture d’un projet de loi pour permettre la mort assistée de personnes atteintes de maladies incurables, une mesure qui a créé une division même au sein du gouvernement.
Le texte, approuvé avec 305 voix en faveur et 199 voix contre, permet à une personne qui souffre d’une “maladie grave ou incurable” qui est “potentiellement mortelle” ou qui est dans un stade “avancé” pour mettre fin à sa vie sous des critères stricts.
Plus précisément, la personne doit avoir au moins 18 ans, avoir une nationalité française ou résider régulièrement en France. De même, le demandeur doit “être en mesure d’exprimer ses propres souhaits et informé”.
La législation, qui passera désormais au Sénat, détermine que le patient doit soumettre la demande de décès assisté et qu’elle sera examinée dans les quinze jours. Dans le cas où il est approuvé, la substance mortelle sera fournie ou recevra l’aide d’un médecin.
Le texte législatif – qui a été rejeté par onze députés de l’ensemble et 34 Coalition macroniste du groupe républicain gouvernemental, prévoit également une clause consciencieuse pour les professionnels qui ne souhaitent pas effectuer la procédure, bien que l’accès à la mort assistée de tous les patients qui le demande soit garanti.
Cependant, les maladies neurodégénératives, telles qu’Alzheimer, seraient hors de la législation parce que le patient ne peut pas donner son consentement exprès, selon le journal «Le Monde».
Les députés ont également approuvé 560 voix en faveur et zéro contre un deuxième projet de loi proposé par Annie Vidal, du parti de la Renaissance, pour assurer des soins palliatifs aux patients qui en ont besoin, recueille le journal «Le Figaro».