Las tropas francesas se retiraron el martes de la ciudad maliense de Tombuctú, situada en el norte del país, cerca de nueve años después de su despliegue para apoyar la ofensiva del Ejército del país africano contra los yihadistas que se habían hecho con el control de la localité.

Le gouvernement français a indiqué que « l’adaptation du dispositif militaire français déployé dans la bande sahélo-saharienne, lancé en juillet 2021 par le président (de la France, Emmanuel Macron) et ses homologues du G5 Sahel – composé du Burkina, se poursuit. . Faso, Tchad, Mali, Mauritanie et Niger–« .

« Après les installations de Kidal et Tessalit, les installations occupées par la force ‘Barkhane’ à Tombouctou ont été transférées le 14 décembre aux Forces armées maliennes », a-t-il indiqué dans un communiqué, dans lequel il a souligné que cette livraison « a été progressive et a été coordonné « avec l’armée du pays africain et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Ainsi, il a fait valoir que « ce transfert s’inscrit dans le cadre de l’association de combat qui unit les forces françaises et maliennes » et a précisé que des « éléments » du Détachement aérien de Tombouctou (DAT) ont été installés sur place le 9 décembre pour le processus d’instruction.

« Comme à Kidal et Tessalit, cette nouvelle étape de l’adaptation du dispositif militaire français dans la bande sahélo-saharienne s’est déroulée dans de très bonnes conditions de dialogue avec les forces associées. Aucune difficulté particulière n’a été rencontrée. Elle marque la fin. de la présidence des unités de la force « Barkhane » dans le nord du Mali », a-t-il déclaré.

En revanche, il a réitéré son « engagement » dans la lutte contre le terrorisme dans le pays africain et la région et a souligné que « les résultats obtenus depuis 2013 sont réels », avant de souligner que « l’action de l’armée française a permis éviter l’effondrement du Mali et la création de zones de sécurité pour les terroristes, notamment l’État islamique du Grand Sahara (EIGS) dans la zone des trois frontières – avec le Niger et le Burkina Faso – ».

« Le nouveau dispositif militaire français continue de se structurer autour de deux axes : la lutte contre les groupes terroristes armés et l’augmentation des capacités des armées associées », a-t-il expliqué, tout en insistant également sur son objectif d’« aider les partenaires sahéliens à faire face à une menace qui cherche à s’étendre du Sahel au sud et aux pays du golfe de Guinée. »

A ce titre, il a souligné que « la France continuera à mener des opérations contre les hauts responsables d’Al-Qaïda et de l’EIGS », tout en indiquant qu’elle maintiendra des opérations de coopération, d’association de combat avec l’opération « Takuba » et « des interventions rapides au profit de forces alliées ou partenaires, principalement avec des moyens aériens ».

Paris a annoncé en juillet dernier une réorganisation de la présence militaire dans la région du Sahel qui commencera par la fermeture des bases du nord du Mali fin 2021, alors que le pays gardera « entre 2.500 et 3.000 hommes » sur les 5.100 qui sont déployés aujourd’hui.

Après cela, le Premier ministre malien, Choguel Maiga, a regretté lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies que « les groupes terroristes armés qui ont envahi près des deux tiers du territoire en 2012 se soient dispersés sans être éliminés ».

De même, le Premier ministre a accusé la France d' »abandon », ce que rejettent Macron et la ministre française de la Défense, Florence Parly, qui a déclaré qu' »il y a beaucoup d’hypocrisie, de mauvaise foi et d’indécence » dans ces propos. Paris a également critiqué le Mali pour ses contacts présumés pour embaucher des mercenaires du groupe Wagner.

Le groupe Wagner a envoyé des mercenaires dans plusieurs pays africains ces dernières années – dont la Libye et la République centrafricaine (RCA) -, ce qui a éveillé les soupçons auprès de plusieurs pays occidentaux, notamment les États-Unis et la France, pour l’implication de Moscou dans divers conflits sur le continent.

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