MADRID, 27 août (EUROPA PRESS) –

L’ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, reste dans le pays africain quelques heures avant la date limite de sortie du territoire, selon l’ordre d’expulsion prononcé par la junte militaire qui gouverne le pays et ignoré par la France, qui ne reconnaît pas l’autorité. des putschistes.

Des sources de la chaîne panarabe Al Jazeera proches des événements indiquent qu’Itté se trouve toujours dans la capitale, Niamey, en ce moment théâtre d’une nouvelle manifestation aux abords de la base militaire française pour exiger le retrait de l’ambassadeur et des Français. les forces. Itté avait 48 heures pour quitter le pays à compter de la réception de la commande vendredi soir.

Dans une interview accordée à la chaîne, un haut responsable de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a indiqué que l’organisation, principal interlocuteur international de la junte putschiste, même si les pourparlers échouent et a même menacé d’une intervention militaire. — il ne reconnaît pas non plus l’expulsion d’Itté et appelle à de nouvelles négociations.

“La CEDEAO n’est pas pressée d’utiliser l’option militaire au Niger, mais n’a encore vu aucune action concrète de la part du conseil militaire et n’attendra pas indéfiniment”, a déclaré le commissaire de la CEDEAO chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Abdelfatá Musa.

Le commissaire a profité de l’occasion pour réitérer sa demande aux putschistes de rencontrer la CEDEAO dans un pays neutre pour ouvrir des négociations en vue de la restauration démocratique du pays, toujours en échange de la libération du président déchu, Mohamed Bazoum. détenu par l’armée depuis le coup d’État du 26 juillet.

L’armée dénonce la CEDEAO comme un instrument des ennemis du pays et a promis des négociations internes pour ouvrir une période de transition démocratique ne dépassant pas trois ans.

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