Malgré l’envolée des ventes au détail anticipée par les achats saisonniers, une nouvelle variante du Covid-19 détectée en Afrique du Sud, des défis logistiques dans la chaîne d’approvisionnement et un manque de main-d’œuvre pourraient ruiner les ventes de Noël.

Peu de bonnes affaires. Les détaillants aux États-Unis ont été contraints d’offrir moins de rabais que les années précédentes au début du « Black Friday », en raison de problèmes dans la chaîne d’approvisionnement, des craintes de Covid-19 et d’un manque de travailleurs.

L’affluence le lendemain de Thanksgiving aux États-Unis a également diminué car beaucoup se sont déjà adaptés au shopping numérique et ont quitté les files d’attente traditionnelles pour entrer dans les magasins.

Des problèmes dans la chaîne d’approvisionnement mondiale ont réduit les stocks et augmenté les prix pendant la saison. Malgré cela, les Américains ont augmenté leurs dépenses, poussant les ventes au détail qui ont augmenté à un taux désaisonnalisé de 1,7% en octobre par rapport à septembre, selon le département du Commerce.

Vendredi près de minuit, les consommateurs avaient dépensé 6,6 milliards de dollars, selon l’indice numérique d’Adobe. L’entreprise a estimé que les achats en ligne se situeraient entre 8,8 et 9,6 milliards de dollars, contre 9,03 milliards de dollars en 2020.


L'inflation aux États-Unis a atteint des sommets historiques en octobre.
L’inflation aux États-Unis a atteint des sommets historiques en octobre. ©France24

L’Association nationale des détaillants des États-Unis s’attendait à ce que 64 % des acheteurs fréquentent les magasins physiques, par rapport à 2020, lorsque la pandémie a fait que la plupart des transactions s’effectuaient en ligne. Ils s’attendent également à une augmentation des ventes comprise entre 8,5% et 10,5% par rapport à 2020.

Ce « Black Friday » restera également dans les mémoires comme le jour où, loin des confinements, les consommateurs ont entendu l’Organisation mondiale de la santé (OMS) décrire comme une « variante inquiétante » la nouvelle souche omicron du coronavirus, qui a provoqué une alarme mondiale et une chute des le marché boursier américain.

Aux États-Unis, Walmart et Target ont surclassé les autres détaillants pour leurs services d’achat en ligne et de ramassage en magasin. Par exemple, Target a ajouté 18 000 sièges « drive-up », soit le double de l’année dernière.

Plusieurs détaillants tels que Walmart, Target et Best Buy devraient afficher des marges plus faibles au quatrième trimestre en raison de stocks serrés et de coûts de logistique et de main-d’œuvre plus élevés.

Avec EFE et Reuters

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