Les marchés restent marqués par la volatilité après l’annonce de la Réserve fédérale américaine, qui a annoncé une hausse des taux d’intérêt à partir de mars de cette année.

Le discours a changé. La Réserve fédérale américaine (FED) a laissé inchangés les taux d’intérêt, qui restent dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25 %, bien qu’elle ait annoncé qu’ils augmenteraient à partir de mars.

Dans un changement radical par rapport à sa théorie de ces derniers mois sur l’inflation comme phénomène transitoire, le président de l’institution, Jerome Powell, a admis qu’il faisait face à une « expansion différente » de l’inflation.

« Le comité (FED) est favorable à une augmentation des taux d’intérêt lors de la réunion de mars, en supposant que les conditions sont réunies pour le faire, mais nous continuons à garder un œil sur tous les risques », a déclaré Powell.

Powell a fait valoir que le marché du travail américain est sain et dynamique, avec plus d’offre que de chômage, et que cela permet d’augmenter les taux d’intérêt sans nuire à l’emploi. Le responsable garde espoir que la variante Omicron du Covid-19 réduise son intensité dans les semaines à venir.


Les données sur l'inflation aux États-Unis sont les plus élevées depuis 1984.
Les données sur l’inflation aux États-Unis sont les plus élevées depuis 1984. ©France 24

Selon ‘Bloomberg’, les économistes de Nomura Holdings Inc. s’attendent à ce que la banque centrale relève son indice de référence proche de zéro de 50 points de base en mars. « La conférence de presse du président Powell a été beaucoup plus dure que prévu, car il a semblé à plusieurs reprises différencier le prochain cycle de hausse des taux de la dernière fois que la Fed a normalisé son taux directeur à environ un rythme trimestriel », ont rapporté les économistes de Nomura dans un rapport aux clients. .

Aux États-Unis, le taux d’inflation en glissement annuel a atteint 7 % en décembre, soit deux dixièmes de plus qu’en novembre et est devenu le chiffre le plus élevé enregistré depuis 1982, selon le Bureau of Labor Statistics du pays.

La Fed a annoncé qu’elle continuerait de réduire le rythme mensuel des achats d’obligations et prévoit de l’éliminer complètement début mars. A partir de février, il n’achètera que des obligations d’une valeur de 30 milliards de dollars, après une réduction progressive de 120 milliards par mois.

Les investisseurs prêtent désormais attention aux données d’inflation de janvier que le Bureau américain des statistiques du travail publiera le 10 février, ainsi qu’à la prochaine réunion de la Fed les 15 et 16 mars.

avec EFE

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