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Le 15 octobre, la police française a perquisitionné les domiciles de l'ancien Premier ministre français Edouard Philippe, de l'actuel ministre de la Santé et de son prédécesseur, ainsi que ceux d'autres hauts fonctionnaires dans le cadre d'une enquête sur la réponse du gouvernement à la pandémie de coronavirus. .
Les perquisitions, menées à l'aube, incluaient également les bureaux de l'actuel ministre de la Santé, Olivier Veran, et sont effectuées un jour après que le président français Emmanuel Macron a annoncé un couvre-feu en région parisienne et dans huit autres métropoles. .
Les enquêtes ont été ordonnées il y a des mois après que des médecins, des policiers, des associations et des citoyens ont déposé plus de 90 plaintes devant la justice française, alléguant, principalement, une pénurie de matériel médical pendant la pandémie.
La justice a ouvert l'enquête le 7 juillet après la présentation des plaintes devant la Cour de justice de la République, chargée de juger les membres du gouvernement pour l'exercice de leurs fonctions.
Le délit de quitter ses fonctions est passible de deux ans de prison maximum
Le tribunal doit déterminer si pendant la pandémie il y a eu démission des fonctions des responsables de la gestion de la crise, c'est-à-dire s'ils se sont abstenus de prendre des mesures pour faire face à la pandémie. Ce crime est passible de deux ans de prison et d'une amende de 30 000 euros.
Pour le moment, il n'y a pas eu d'inculpation ni d'interrogatoire, qui devraient avoir lieu plus tard.
Parmi les adresses enregistrées figurent celle de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, celle de Véran, ainsi que son cabinet, le domicile de son prédécesseur, Agnès Buzyn, celui du chef du service national de santé, Jérôme Salomon et celui de Sibeth Ndiaye, exportavoz du gouvernement. Salomon a brusquement annulé une interview en direct tôt le matin pour des «raisons personnelles».
Ces enregistrements ont lieu le jour même où diverses organisations médicales ont appelé à une journée de grèves et de mobilisations pour protester contre le manque de personnel de santé et d'installations médicales pour faire face à la pandémie.
Parmi leurs revendications figurent l'embauche de plus de personnel de santé, l'augmentation des lits d'hôpitaux et des établissements de soins intensifs qui permettent de soigner plus de patients pendant la situation pandémique et l'augmentation des salaires des agents de santé d'au moins 300 euros par mois.
Avec AP et EFE