Un tribunal de la capitale française, Paris, a condamné Kunti Kamara, ancien chef rebelle du Mouvement uni de libération pour la démocratie (Ulimo), à la prison à vie pour crimes contre l’humanité commis pendant la guerre civile dans ce pays africain entre 1989 et 1996. .

Le tribunal correctionnel de Paris a statué ce mercredi contre Kamara, dit « Kunti K », qui a été inculpé de crimes de torture, de cannibalisme, de travail forcé et de complicité de crimes contre l’humanité, selon Radio France Internationale.

La capitale française est le théâtre depuis trois semaines d’un procès historique qui, ce mercredi, avec la présence de plusieurs dizaines de victimes libériennes dans la salle d’audience, a abouti à la condamnation de Kamara à la réclusion à perpétuité dans la première affaire liée à la guerre civile libérienne. que la justice française prend en charge.

Bien que les parties concernées aient célébré la condamnation, la condamnation n’est pas encore définitive, puisque les avocats de l’ancien chef rebelle disposent encore d’un délai de dix jours pour présenter des recours, ouvrant ainsi la possibilité d’un nouveau procès à l’avenir devant la Cour de justice. prison parisienne.

Kamara, pour sa part, a nié les accusations et a affirmé être innocente de toutes les accusations. « Je suis innocent aujourd’hui et je serai innocent demain. J’étais un simple soldat, c’est tout », a déclaré l’ancien chef de guerre au Libéria

Lors de la première guerre civile libérienne, Kamara faisait partie d’un Ulimo qui avait pris le contrôle du nord-ouest du pays, notamment dans la région de Lofa, où l’ancien commandant en chef avait déchaîné tout un catalogue d’exactions contre la population civile. .

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