MADRID, 24 janv. (EUROPA PRESS) –

La cour d’appel de Paris a confirmé mardi le non-lieu de la plainte déposée par une femme de 50 ans contre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qu’elle accuse de l’avoir violée en 2009.

Ainsi, le tribunal a tranché le recours déposé en juillet dernier par la femme, identifiée comme étant Sophie Patterson-Spatz, contre le verdict d’un juge d’instruction de Paris, qui a ordonné le non-lieu.

Le procureur général de Paris, Rémy Heitz, a confirmé la mesure dans un communiqué. Il y a un an, en janvier 2022, les procureurs avaient déjà ordonné le classement de l’affaire. Depuis sa nomination mi-2020, Darmanin fait l’objet de nombreuses critiques, notamment de la part des secteurs féministes de France, selon les informations du réseau France 3.

Patterson-Spatz, qui a déposé la première plainte en 2017, a assuré avoir été victime de harcèlement sexuel et de viol, bien qu’il n’ait décidé de le dénoncer qu’à l’entrée en fonction de Darmanin au gouvernement. Comme il l’a expliqué, Darmanin lui a promis de l’aider dans les affaires juridiques en échange de faveurs sexuelles.

L’accusation indique qu’elle a été « forcée » d’avoir ces relations sexuelles puisque l’actuel ministre de l’Intérieur, alors chargé des affaires juridiques du parti Union pour un mouvement populaire, a abusé de son pouvoir.

La juge qui s’est penchée sur l’affaire en juillet a déclaré qu' »il n’y avait aucun doute sur la véracité de son récit », mais a également souligné qu’elle avait « délibérément décidé d’avoir des relations sexuelles pour que son dossier soit déposé devant la Justice ».

C’est pourquoi Darmanin, alors âgé de 26 ans et qui a écrit un SMS se décrivant comme un « sale idiot », a peut-être « mal interprété ses intentions alors qu’il admettait qu’il profitait de la situation ».

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