La junte militaire du Niger a souligné que la décision du président français, Emmanuel Macron, sur le retrait du pays de son ambassadeur et des troupes françaises présentes dans le pays représente « une nouvelle étape vers la souveraineté du pays » et a a salué le fait que c’était « un moment historique ».

« Celebramos la nueva etapa hacia la soberanía de Níger. Las tropas francesas, así como el embajador de Francia, abandonarán el territorio nigerino de aquí a final es año. Es un momento histórico que sirve de testigo de la determinación y la voluntad del pueblo nigerino « , il a dit.

Ainsi, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) – nom officiel du conseil – a déclaré que « toute personne, institution ou structure qui constitue une menace pour les intérêts et les projets du pays doit quitter les terres de la ancêtres, qu’ils le veuillent ou non.

« Le peuple nigérien souverain, indomptable et pacifique, rappelle le principe ferme et non négociable du départ des forces étrangères de la junte française. Les forces impérialistes et néocolonialistes ne sont plus les bienvenues sur notre territoire national », a-t-il soutenu.

En ce sens, il a expliqué que « la nouvelle ère de coopération, basée sur le respect mutuel et la souveraineté, est déjà en marche ». « Notre résistance ne s’arrêtera pas et s’appliquera à toute institution ou structure qui tenterait de mettre en danger les intérêts supérieurs de notre nation », a-t-il conclu.

Elle a en revanche confirmé interdire aux avions français de survoler son espace aérien, tout en soulignant qu’« elle reste ouverte à tous les vols commerciaux nationaux et internationaux, à l’exception des avions français et de ceux affrétés par la France, y compris les flotte d’Air France ».

« En outre, tous les vols militaires opérationnels et vols spéciaux sont interdits, sauf autorisation exceptionnelle des autorités », a indiqué le CNSP dans un communiqué publié via son compte sur le réseau social X, anciennement Twitter.

« Cette décision symbolise la volonté du peuple nigérien, par la voix de son gouvernement, de reprendre le contrôle total de son ciel et de son territoire », a-t-il souligné, en pleine distanciation totale des autorités françaises après le coup d’Etat. en juillet, qui a renversé le président alors élu, Mohamed Bazoum.

Ces déclarations ont été publiées après que Macron a confirmé dimanche que l’ambassadeur de France à Niamey, Sylvain Itté, et les près de 1 500 soldats déployés au Niger quitteraient le pays avant la fin de l’année, suite aux demandes répétées de la junte militaire nigérienne en ce sens au cours de l’année. les derniers mois.

Les relations entre les deux pays ont été gravement endommagées après le coup d’État. La junte putschiste a accusé Paris d’utiliser la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour mener une intervention militaire dans le pays afin de rétablir l’ordre constitutionnel.

La junte militaire a également annulé des accords bilatéraux au niveau de la Défense et a durement attaqué Paris pour son rôle dans la dégradation de la sécurité dans le pays, marqué par la multiplication des attaques des groupes jihadistes. De son côté, la France a déclaré à plusieurs reprises considérer que Bazoum restait le président légitime et a exigé sa réintégration dans ses fonctions.

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