MADRID, 6 janv. (EUROPA PRESS) –

Le chef de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a retiré la plainte déposée contre Michel Houellebecq qu’il avait déposée fin décembre après avoir accusé l’écrivain d' »incitation à la haine » dans une publication française.

Houellebecq a déclaré que « le désir des Français n’est pas que les musulmans rejoignent la société, mais qu’ils arrêtent de les voler », dans un entretien avec le philosophe Michel Onfrai publié dans le magazine dirigé par ce dernier, « Front populaire ».

« Si des territoires entiers passaient vraiment sous contrôle islamiste, je pense qu’il y aurait des actes de résistance », a déclaré l’écrivain, persuadé qu’il y aurait un « Reverse Bataclan » en référence à l’attaque djihadiste contre la salle de concert parisienne en 2015 qui coûté la vie à 98 personnes.

Peu de temps après le dépôt de la plainte, Hafiz a accepté de rencontrer Houellebecq grâce à la médiation du grand rabbin de France, Haïm Korsia.

Lors de l’entretien, l’écrivain a assuré que les déclarations, fruit d’un entretien de six heures, étaient mal condensées et a promis de les reproduire dans leur intégralité, déjà nuancées, dans une prochaine publication, selon ‘Le Figaro’.

Le recteur de la Grande Mosquée a accepté les déclarations de Houellebecq au grand soulagement du rabbin Korsia, qui considère que « les deux parties ont été épargnées d’un procès inutile et dommageable », comme il l’a ensuite expliqué aux médias français.

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