La GGL affirme vouloir promouvoir une “plus grande transparence” grâce à des mises à jour régulières des données. Les dépenses totales liées aux jeux de hasard en Allemagne ont été plus élevées au premier trimestre qu’au deuxième trimestre.
L’autorité allemande de régulation des jeux de hasard, Gemeinsamen Glücksspielbehörde der Länder (GGL), a publié sa première analyse des données trimestrielles sur les paris sportifs transfrontaliers et les mises de jeux en ligne.
Couvrant les premier et deuxième trimestres de 2025, les données indiquent combien les joueurs ont dépensé en jeux de hasard à travers l’Allemagne. Elles incluent certains domaines au sein des marchés en ligne et terrestres réglementés.
La GGL recherche une “plus grande transparence” en publiant des données fréquentes
Cet ensemble de données inaugural intervient après la nomination de Sandro Kirchner à la présidence de la GGL en juillet. Kirchner est actuellement secrétaire d’État au ministère d’État bavarois de l’Intérieur pour le Sport et l’Intégration.
La GGL a déclaré qu’elle visait à assurer une plus grande transparence sur le marché légal des jeux de hasard en publiant des données fréquentes.
“La publication est destinée à contribuer à la discussion factuelle et fondée sur des preuves et à l’évaluation du GlüStV 2021”, a-t-elle déclaré dans un communiqué vendredi.
Le secteur attend une mise à jour de l’évaluation en cours de la réglementation allemande des jeux de hasard. L’examen a été lancé en décembre 2023 et visait à évaluer l’efficacité des réglementations actuelles et à formuler des recommandations d’amélioration.
Les parties prenantes estiment qu’un certain nombre de défis cruciaux pourraient être abordés dans la mise à jour réglementaire, notamment les limites de dépôt des joueurs et les efforts de blocage IP.
Baisse des mises au deuxième trimestre par rapport au premier trimestre
Pour le premier trimestre, le total des mises de jeux de hasard, à l’exclusion des loteries, s’est élevé à 3,51 milliards d’euros. Sur ce montant, 2,18 milliards d’euros ont été attribués aux paris sportifs, répartis entre 1,59 milliard d’euros pour les paris en ligne et 585 millions d’euros pour les paris sportifs au détail. Jusqu’à 25 millions d’euros ont été attribués aux paris sur les courses de chevaux.
Les jeux de machines à sous virtuelles ont attiré 1,1 milliard d’euros de mises au cours du premier trimestre. 204 millions d’euros supplémentaires ont été misés sur le poker en ligne.
Quant au deuxième trimestre, le total des revenus des jeux de hasard et des paris s’est élevé à 3,22 milliards d’euros, soit une baisse de 8,3 % par rapport au premier trimestre.
Les mises sur les paris sportifs ont atteint 1,89 milliard d’euros, soit environ 13,5 % de moins qu’au premier trimestre. Les paris en ligne ont diminué de 12,7 %, tandis que les dépenses des paris sportifs au détail ont chuté de 15,6 % à 494 millions d’euros. Les courses de chevaux ont augmenté de 28 % pour atteindre 32 millions d’euros.
En termes d’autres activités, les mises sur les machines à sous virtuelles ont augmenté de 1,6 % pour atteindre 1,12 milliard d’euros. Les dépenses de poker en ligne ont diminué de 9,8 %.
Les mises sur les loteries en Allemagne atteignent 377 millions d’euros au premier trimestre
Par ailleurs, la GGL a révélé des données sur les loteries transfrontalières en Allemagne, avec des dépenses totales au premier trimestre de 377 millions d’euros.
Cela comprenait 315 millions d’euros provenant des loteries sociales et 61 millions d’euros des loteries de classe.
Pour le deuxième trimestre, les dépenses en loteries se sont élevées à 371 millions d’euros, soit seulement 1,6 % de moins que le total du premier trimestre.
Les mises sur les loteries sociales ont diminué de 0,6 % d’un trimestre à l’autre pour atteindre 313 millions d’euros. Pendant ce temps, les dépenses des loteries de classe ont chuté de 4,9 % à 58 millions d’euros.
En outre, la GGL a noté 243 millions d’euros de courtage de jeux commerciaux pour le premier trimestre. Ce chiffre n’était que légèrement inférieur à 240 millions d’euros pour le deuxième trimestre.