La France voit une « fenêtre d’opportunité » pour un accord de cessez-le-feu au Liban après la médiation américaine

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré mercredi qu'il existait une « fenêtre d'opportunité » pour parvenir à un accord de cessez-le-feu entre Israël et la milice libanaise Hezbollah après médiation des États-Unis, qui ont donc exhorté les parties à accepter. l'accord « qui est sur la table ».

« Une fenêtre d'opportunité s'est ouverte pour un cessez-le-feu durable au Liban, qui permettrait le retour des personnes déplacées et garantirait la souveraineté du Liban et la sécurité d'Israël », a-t-il indiqué lors d'un entretien à la radio Europe. 1 radio.

Ce même mercredi, l'envoyé spécial des États-Unis, Amos Hochstein, a indiqué qu'il pourrait retarder sa visite en Israël pour tenter de résoudre les questions les plus pertinentes avec les autorités libanaises concernant un éventuel accord. Pour le moment, l'envoyé américain reste au Liban, où il a déclaré avoir eu des conversations « très constructives » avec les autorités au cours de la dernière journée.

Il envisage désormais d'aborder les « questions techniques » concernant un éventuel cessez-le-feu avec le président du Parlement, Nabih Berri, qui négocie au nom du Hezbollah. Mardi déjà, il avait déclaré que l'accord « était à portée de main ».

Hochstein mène depuis des semaines des tâches de médiation pour tenter d'amener les parties à parvenir à un accord de cessez-le-feu après plus d'un an de combats, intensifiés par la décision d'Israël de commencer une nouvelle invasion terrestre du pays voisin le 1er octobre.

ATTAQUE CONTRE LA FINUL

Ce même mercredi, le gouvernement français a également confirmé que la patrouille de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) attaquée lundi était composée de « casques bleus » français, pour lesquels il a une nouvelle fois demandé « protection ». tant le personnel que les installations de cette mission.

La FINUL a signalé lundi trois incidents, dont l'un a blessé quatre soldats ghanéens par l'impact de plusieurs roquettes qui auraient été tirées par le Hezbollah. Par ailleurs, une patrouille a été la cible de tirs, même si dans ce cas il n’y a eu aucune victime.

La France a rappelé qu' »il est impératif que la FINUL puisse exercer la liberté de mouvement pour remplir pleinement son mandat ». Dans un communiqué, son ministère des Affaires étrangères a salué le professionnalisme du continent dans un contexte « particulièrement difficile », marqué par des affrontements constants entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

A lire également