Trois adolescents ont été arrêtés après des alertes à la bombe contre des écoles en France. Selon les enquêteurs, l'un d'eux aurait déclaré vendredi avoir voulu faire une blague. Les trois arrestations ont été effectuées en relation avec des alertes à la bombe contre différentes écoles, qui étaient toutes de fausses alertes.
Afin de soutenir le personnel enseignant et mettre fin à la vague de menaces anonymes, la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet a récemment annoncé une répression gouvernementale. « Face aux menaces, l’État se tient à vos côtés et ne vous abandonnera jamais. Tout est mis en œuvre pour assurer votre sécurité et celle des écoles », a expliqué Belloubet.
« Je serai un déployer des troupes scolaires mobiles à l’échelle nationale, qui peut être utilisé dans les écoles en difficulté », a déclaré le ministre à Bordeaux. Les fonctionnaires du ministère devraient pouvoir soutenir les enseignants et être envoyés dans une école pour une période plus longue.
Parmi les trois suspects désormais arrêtés figure un jeune de 16 ans qui avait lancé une alerte à la bombe contre une école de Bordeaux. Il a été placé en garde à vue vendredi. De plus, selon les autorités, un jeune de 15 ans a été interpellé en Alsace et un jeune de 17 ans en périphérie parisienne.
Dans le même temps, Belloubet a annoncé une annonce sur la plateforme de communication des écoles utilisée à l'échelle nationale blocage temporaire de la fonction messagerie à. De nombreuses menaces ont été reçues via des comptes d'étudiants et d'enseignants piratés ; outre les menaces d'attaque, des vidéos de décapitations ont également été envoyées. Dans de nombreux cas, les écoles ont été évacuées et la police les a examinés à la recherche d'explosifs.
340 menaces contre des écoles en France
C'était jeudi Un jeune de 17 ans a été arrêté, soupçonné par la police d'avoir envoyé une série de messages de menaces et une vidéo de décapitation aux écoles via la plateforme. Il était toujours en garde à vue vendredi, comme l'a rapporté la chaîne France Info en référence aux enquêteurs. Selon le ministère, il y a eu 340 menaces contre des écoles depuis le milieu de la semaine dernière, comme le rapporte le journal « Le Parisien ».
Comme lors d’une vague similaire de menaces l’automne dernier Les autorités soupçonnent qu'il s'agit principalement de jeunes sans aspirations terroristes ou politiques. Jusqu’à présent, toutes les menaces sont infondées. Comme à l’automne, les aéroports régionaux sont désormais également touchés, entraînant des évacuations temporaires.
Le cas du directeur de l'école de Paris, qui a insisté pour qu'une élève retire son foulard à l'école conformément à la réglementation en vigueur en France, a un tout autre contexte.
L'incident a donné lieu à des disputes et des menaces de mort contre le directeur d'un lycée, qui a ensuite démissionné quelques mois avant sa retraite prochaine. De nombreux responsables politiques ont réagi avec indignation aux menaces proférées contre le directeur de l'école, reçu par le Premier ministre Gabriel Attal. L'interdiction du port du foulard dans les écoles françaises a été promulguée il y a 20 ans, en mars 2004. (dpa)