Ce lundi 3 janvier, les séances à l’Assemblée nationale ont débuté sur l’un des outils pour faire face à la crise sanitaire générée par la variante Omicron du Covid-19. On s’attend à ce que la loi soit rapidement approuvée par la majorité des députés liés à Emmanuel Macron et qu’elle entre en vigueur le 15 janvier. En outre, le nouveau paquet de mesures et de restrictions annoncé la semaine précédente est également entré en vigueur.

Le Parlement français a entamé lundi les démarches pour examiner le projet de loi qui vise à transformer le pass sanitaire, actuellement obligatoire pour entrer dans les lieux fermés comme les restaurants, en un pass de vaccination dans le but de renforcer la lutte contre la pandémie en pleine vague qui provoque une quantité importante d’infections quotidiennes dans le pays.

L’intention est que cette mesure prenne effet à partir du 15 janvier pour tous les citoyens de plus de 12 ans et qu’elle serve à arrêter la propagation de la variante Ómicron et ainsi éviter l’effondrement du système de santé.

A l’ouverture de la séance, Olivier Véran -ministre de la Santé- a déclaré que « l’Ómicron va beaucoup plus vite » que la variante Delta. « Au moment où je vous parle, chaque seconde plus de deux Français sont contaminés par le virus », a-t-il ajouté.


Cette législation, en plus du « pass vaccin », vise à instaurer une sanction plus sévère en cas de faux papiers liés au statut vaccinal. La falsification de l’un de ces passeports est passible d’une amende maximale de 75 000 euros et jusqu’à cinq ans de prison ; Utiliser celui de quelqu’un d’autre peut entraîner une pénalité financière comprise entre 135 et 1000 euros.

« L’objectif de cette loi n’est pas de restreindre les libertés individuelles et collectives, mais de sauver des vies, de protéger nos hôpitaux et d’alléger le travail de nos soignants », a expliqué Véran dans son discours.

On estime que ce texte aura un processus léger jusqu’à son approbation compte tenu de la présence majoritaire de membres favorables au gouvernement du président Emmanuel Macron. En attendant, il aurait aussi l’aval des socialistes et de certains députés des Républicains, qui ne font pas l’unanimité. La France Insoumise et le RN ont déjà établi leurs positions contraires à la loi.

De nouvelles restrictions en place

Parallèlement au projet de loi, sont entrées en vigueur ce lundi les mesures annoncées par le Premier ministre Jean Castex en début de semaine précédente ; en vue de limiter la propagation de la quatrième vague du coronavirus.

La généralisation du télétravail -dans les tâches où il peut être appliqué- avec un minimum obligatoire de trois jours par semaine, l’extension du port du masque sur la voie publique pour les personnes de plus de six ans, l’interdiction de consommer dans les transports en commun et de rester debout dans les bars et restaurants, et la réduction de la capacité d’accueil dans les lieux bondés (2000 en intérieur, 5000 en extérieur) font partie des nouvelles orientations de la citoyenneté française.


De plus, les délais pour les infections et les cas restreints ont été résignés, nuisant aux personnes non vaccinées. Ceux qui ont la ligne directrice complète n’auront qu’à mettre en quarantaine pendant sept jours s’ils sont positifs et pourront partir le cinquième jour si le test est négatif ; tandis que les contacts étroits ne seront pas isolés, mais devront faire trois autotests en quatre jours.

Les civils non vaccinés continueront avec les dix jours de confinement en cas de Covid-19, avec possibilité d’être libérés dans le septième si un test est négatif et cinq pour les contacts rapprochés.

De son côté, les cours qui débutent cette semaine subiront également un durcissement. Ils ne seront pas suspendus s’il y a trois cas positifs comme c’était le cas auparavant, mais les étudiants devront subir les trois tests correspondants dans un intervalle de quatre jours.

Avec EFE et Reuters

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