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MADRID, 13 octobre (EUROPA PRESS) –
Les autorités françaises ont relevé le niveau d’alerte pour une agression ce vendredi soir après la mort d’un enseignant dans un lycée après avoir été agressé au couteau par un ancien élève du même lycée lors d’un événement qui a fait deux autres blessés et qui a fait l’objet d’une enquête de l’anti – Parquet terroriste.
Ce niveau d’alerte, le plus élevé du système de sécurité français, implique « une surveillance et une protection maximales en cas de menace imminente d’un acte terroriste ou immédiatement après un attentat », selon franceinfo.
Selon le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, « il n’y a pas de menace concrète » d’attentat, même s’il a soutenu que cette mesure était due à l’existence d' »une atmosphère extrêmement négative ».
Darmanin a souligné qu’avec cette décision, le Gouvernement cherche à « dire à tous les Français et à toutes les administrations d’être prudents. L’alerte antiterroriste permet également de renforcer les capacités de la Police française.
Ainsi, le ministre de l’Intérieur a regretté ce qui s’est passé ce matin à l’institut du nord de la France et a reconnu que les autorités doivent être « encore plus fermes » et « protéger encore plus » la population.
En ce sens, le responsable du portefeuille de l’Intérieur a reconnu que le Gouvernement dispose d’informations qui montrent qu’« il y a sans aucun doute » un lien entre l’attaque contre l’institut et la situation actuelle au Moyen-Orient.
Au moins un enseignant est mort et deux autres personnes ont été blessées dans un lycée du nord de la France après qu’un ancien élève a fait irruption dans le centre armé d’un couteau, selon des sources policières.
Le ministre Darmanin a confirmé sur les réseaux sociaux l’arrestation de l’auteur présumé de l’attaque, sans entrer dans plus de détails. L’agresseur, une vingtaine d’années, a crié « Allahu Akbar » (Dieu est le plus grand), selon des sources citées par la télévision publique et qui ont également souligné l’origine tchétchène du suspect.
Le Parquet Antiterroriste a confirmé l’ouverture formelle d’une enquête, une mesure qui n’est généralement pas prise si dès le premier instant on considère qu’il s’agit d’un événement sans aucune motivation politique.