MADRID, 21 juin (EUROPA PRESS) –
Le gouvernement français a consommé ce mercredi la mise hors la loi de l’organisation écologiste Levantes de la Tierra (SLT), liée à des émeutes violentes comme celles enregistrées en mars à Sainte-Soline après l’appel à manifester contre la construction des réservoirs de la région.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait déjà anticipé ce que le Conseil des ministres a finalement approuvé : un décret de dissolution qui soutient en substance qu’« aucune affaire ne justifie les stratagèmes particulièrement nombreux et violents auxquels ce groupe fait appel et provoque ».
Les autorités considèrent que l’organisation, utilisant la défense de l’environnement comme façade, « incite à commettre des sabotages et des destructions matérielles, également par la violence ». Il cite parmi les exemples de ces activités illégales les « agressions physiques contre les forces de l’ordre », avec le souvenir encore présent des affrontements à Saint-Soline qui ont plongé deux manifestants dans le coma et qui ont également suscité des critiques sur l’action policière.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a affirmé lors d’une conférence de presse qu' »il est possible de manifester, d’exiger, de demander une modification de la loi », mais il a appelé à distinguer entre militantisme et activisme et ce qui est directement « comportement violent ». . , rapporte la chaîne BFM TV. « Il faut répondre à ces tentatives de dire que la violence est légitime », a-t-il souligné, à l’issue d’un processus de dissolution entamé fin mars.
Mardi précisément, 14 personnes considérées comme liées au SLT ont été arrêtées pour leur implication présumée dans une action contre une cimenterie en décembre 2022.