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Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche le président iranien Ebrahim Raïssi à « faire tout son possible » pour éviter une escalade du conflit dans la bande de Gaza et notamment au sud du Liban compte tenu de l’influence iranienne sur le parti-milice Hezbollah. .
« L’Iran doit faire tout son possible pour éviter tout désordre régional », a déclaré Macron à Raïssi, selon un communiqué publié par l’Elysée après leur entretien téléphonique. « L’Iran, compte tenu de ses relations avec le Hezbollah et le Hamas, a une responsabilité à cet égard », a-t-il soutenu.
Macron a également discuté avec Raïssi de la situation humanitaire à Gaza et a réitéré la position française : « toutes les mesures doivent être prises pour protéger les civils à Gaza et respecter le droit international humanitaire ». « La France prend également des mesures, aux côtés des Nations Unies, pour soutenir les opérations humanitaires à Gaza », a-t-il souligné.
En outre, dans son appel, Macron a appelé à la « nécessité » que « chacun condamne sans équivoque les attaques terroristes perpétrées par le Hamas en Israël » et soutienne « le droit d’Israël à se défendre et à éliminer les groupes terroristes qui ont attaqué sa population ». .
Enfin, Macron a exprimé sa « profonde inquiétude » pour les quatre Français détenus en Iran et a demandé leur « libération immédiate ».
DES CRIMES COMME CEUX DES NAZIS
Raïssi, pour sa part, a comparé les « atrocités » israéliennes à celles des nazis et a rappelé que plus de 700 enfants palestiniens ont été tués en seulement sept jours de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza. « Si le régime sioniste veut compenser son échec par ces crimes, l’ampleur du conflit ne fera qu’augmenter », a-t-il prévenu, selon l’agence de presse iranienne Mizan.
Le dirigeant iranien a souligné que les actions des « groupes de résistance palestinienne » sont une conséquence de « sept décennies de massacres, d’oppression et d’injustice ».
Il a toutefois demandé de profiter de « chaque minute » pour « mettre fin aux crimes sionistes et empêcher que la crise ne s’étende à d’autres parties de la région ».
