Le Premier ministre italien, Mario Draghi, et le président français, Emmanuel Macron, ont signé ce vendredi le traité du Quirinal, un accord historique qui approfondit la collaboration entre les deux pays et renforce leurs relations bilatérales.

Ainsi, les deux pays ont définitivement scellé leur réconciliation lors de la visite du président français dans le pays, où il a rencontré son homologue italien, Sergio Mattarella. Étaient également présents à la cérémonie les ministres des Affaires étrangères des deux pays, respectivement Jean-Yves Le Drian et Luigi Di Maio.

Peu de temps avant de signer Mattarella, il a déclaré que « la dimension européenne est un élément clé dans une phase dans laquelle nous devons surmonter la crise de la pandémie et repartir avec une impulsion renouvelée pour relever avec succès les grands défis de la transition écologique et numérique ».

Les deux pays ont commencé à travailler sur l’accord en 2017 dans la ville de Lyon, comme l’a souligné la présidence française dans un communiqué. Pour cela, les parties ont pris comme exemple le traité de l’Élysée, qui a été signé par la France et l’Allemagne en 1963 et a donné une forte impulsion à la collaboration bilatérale.

Le document, selon Paris, repose sur « l’ampleur et la profondeur de l’amitié qui nous unit, ancrée dans l’Histoire et renforcée par des échanges très riches dans de nombreux domaines », « l’engagement commun constant pour l’unité européenne et la volonté partagée de relancer et approfondir le projet européen », ainsi que « l’attachement partagé au multilatéralisme et à un ordre international et des échanges fondés sur des règles ».

Les deux pays ont montré leur engagement en faveur du développement durable, de la défense du climat et de la biodiversité, ainsi que de la protection de la Méditerranée et de l’Arc alpin, tout en soulignant l’importance de renforcer la coopération bilatérale sur les enjeux européens et les politiques sectorielles.

Le document de l’Elysée indique que le traité s’articule autour de trois objectifs : travailler ensemble au niveau européen « en faveur d’une Europe plus unie », favoriser « le rapprochement et l’intégration de nos sociétés civiles, notamment en favorisant la mobilité des civils. jeunes et structurant la relation bilatérale, en lui donnant des orientations stratégiques et en formalisant une série de cadres de concertation ».

Le traité lui-même, composé d’un préambule et de douze articles, établit un agenda commun en matière européenne et pour la coopération bilatérale dans divers domaines, bien que les parties aient élaboré en parallèle une feuille de route exposant les actions à entreprendre. manière précise, opérationnelle et adaptable dans le temps ».

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