MADRID, 28 mars (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement français a proposé la dissolution de l’organisation Levantes de la Tierra, un groupe écologiste que les autorités ont imputé aux violentes émeutes survenues samedi à Sainte-Soline lors d’un rassemblement contre les barrages.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré devant l’Assemblée nationale que ce « groupuscule » est à l’origine des « actions violentes » du week-end. Il l’accuse d’avoir attaqué des entreprises privées, d’avoir perpétré des attaques contre les forces de sécurité et d’avoir appelé à « l’insurrection ».

Pour cette raison, elle a annoncé qu’elle proposerait prochainement au Conseil des ministres la dissolution dudit groupe, qui figure parmi les organisateurs des rassemblements de samedi, secondé par des milliers de personnes dans le centre de la France.

Les organisateurs de la manifestation ont estimé qu’environ 200 manifestants ont été blessés -dont plusieurs dans un état grave-, auxquels il faut ajouter une trentaine de membres des forces de sécurité. La police a justifié ses actions en affirmant que la concentration n’était pas autorisée et avait confisqué des objets dangereux, y compris du matériel explosif.

Les incidents ont attisé les tensions dans un contexte déjà marqué par des protestations constantes contre la réforme des retraites. Précisément ce mardi, c’est la huitième grève générale contre cette loi, l’une des principales promesses du président Emmanuel Macron et de son gouvernement.

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