Le ministre de la France de la France, Jean-Noel Barrot, a déclaré lundi qu'une trêve entre l'Ukraine et la Russie pour l'air, la mer et les infrastructures énergétiques pourrait permettre d'analyser “la bonne foi” du président de la Russie, Vladimir Poutine, face au début des négociations sur un accord pour une “paix solide et durable” mois.
Barrot a déclaré dans les déclarations accordées à la Station française France Inter “qu'une trêve dans les airs, la mer et les infrastructures énergétiques permettra de vérifier la bonne foi de Vladimir Poutine”. “Après cela, les véritables négociations pour une paix commenceraient, car nous voulons la paix, mais nous voulons une paix solide et une paix durable”, a-t-il précisé.
“Une paix qui termine définitivement ce qui se passe à l'est du continent pendant 15 ans”, a-t-il souligné, avant d'insister sur le fait que cette proposition serait “un moyen de vérifier que la Russie a la volonté de mettre fin à la guerre”.
Il a également répondu aux paroles du président des États-Unis, Donald Trump, sur le risque d'une Coupe du Third du monde en l'absence d'un accord et n'a reconnu que “jamais auparavant le risque de guerre dans le continent européen, dans l'Union européenne, a été plus élevée”. “Pendant 15 ans, la menace n'arrête pas de nous approcher. La ligne de front approche toujours de nous”, a-t-il expliqué.
“C'est pourquoi (…) le président de la France (Emmanuel Macron), il dit pendant sept ans que nous devons augmenter notre défense pour dissuader la menace. Ce que nous assistons aujourd'hui à ce que nous avons déjà assisté hier à Londres, c'est de nous réveiller d'une partie des Européens qui ont refusé de voir la réalité des choses”, a-t-il déclaré.
Barrot a également fait référence à la rencontre enregistrée vendredi dans le bureau ovale de la Maison Blanche entre Trump et le président de l'Ukraine, Volodimir Zelenski, et a reconnu qu'il aurait préféré que le contact “ait été différent”, bien qu'il ait affirmé que le président ukrainien est “un grand combattant de la résistance” et “un héros” pour son rôle devant la face de l'invasion russe.
Enfin, à propos de la possibilité que Washington soutient l'appel de la France et le Royaume-Uni à une trêve partielle, Barrot a fait valoir que la semaine dernière, il y avait “des discussions” avec Trump et son équipe “avec l'esprit qu'il pensait à résoudre la crise”, avant de prétendre que les deux présidents sont très fréquents “.”
Macron et le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ont proposé dimanche une trêve partielle d'un mois qui s'appliquerait à l'Ukraine pour faciliter les progrès vers la paix. Le président français a expliqué dans des déclarations au journal 'Le Figaro' que ce plan n'inclut pas les combats sur le terrain, car “il serait difficile de vérifier” parce que “le front aujourd'hui est comme la ligne Paris-Budapest”.
“Il n'y aura pas de troupes européennes sur le sol ukrainien dans les semaines à venir. La question est de savoir comment nous passons ce temps pour essayer de réaliser une trêve réalisable, avec des négociations qui dureraient plusieurs semaines et, puis, une fois la paix, le déploiement”, a-t-il expliqué “, a-t-il expliqué. “Nous voulons la paix, (mais) nous n'en voulons à aucun prix, sans garantie”, a-t-il déclaré après avoir annoncé le plan, ce qui permettrait aux Européens de participer aux négociations dans lesquelles seuls Washington et Moscou seraient.