Le gouvernement de la France demandera à celle de l'Algérie l'examen de “tous les accords” signés par les deux pays, au sein d'une tension diplomatique croissante qui a déjà abouti au cours des dernières semaines au passage pratiquement constant des reproches politiques entre Paris et Alger.
À la fin d'une réunion axée sur les questions migratoires, le Premier ministre de Galo François Bayrou, a signalé son intérêt à analyser les accords en vigueur dans un délai de mois et demi, entre autres raisons de comprendre comment ils sont transposés dans les pratiques de mesures
Du côté français, Bayrou a souligné qu'il n'y a aucun intérêt pour une “escalade” et que l'intention reste de “respecter les accords”, mais en même temps, en tant que “gouvernement responsable”, il peut être lié supposer que les engagements signés n'ont aucun sens. “Ce n'est pas ce que nous voulons”, a-t-il ajouté dans son apparence.
Le Premier ministre a pris pour acquis puisque l'Algérie ne respecte pas les engagements sur les questions d'immigration et cela implique des “avantages considérables” pour leurs citoyens. Paris veut élaborer “une liste d'urgence” de personnes que les autorités françaises souhaitent expulser, après que le gouvernement a accusé la partie algérienne de gêner les transferts.
De même, Bayrou a demandé un audit sur la concession des visas, après que le gouvernement a déjà confirmé qu'il limiterait les exceptions qui avaient été envisagées pour des postes algériens élevés, qui a motivé une déclaration énergique du ministère des Affaires étrangères du ministère des Affaires étrangères par le ministère des Affaires étrangères de l'Algérie.
L'exécutif de l'Algérie a exprimé sa “surprise” et “étonnement” pour ce qu'il considère comme une “provocation” et n'exclut pas de répondre par des mesures “réciproques, strictes et immédiates”. À son avis, la mesure “fait partie de la longue liste de provocations, d'intimidations et de menaces dirigées contre l'Algérie”.
Les autorités algériennes se sentent partie des différends politiques internes en France et une “compétition” qu'ils considèrent comme “l'instigateur” à l'extrême droite, qui serait “qui donne des ordres”. Cette dynamique, a averti, “traîner” également aux membres du gouvernement français et “peut avoir des conséquences incalculables pour la relation dans toutes ses dimensions”.