MADRID, 22 déc. (EUROPA PRESS) –

Les autorités sanitaires françaises ont confirmé ce mardi 802 décès dus au COVID-19, ce qui représente un rebond important par rapport aux décès confirmés ce lundi, 350.

Avec ce nouveau chiffre, le décompte total des décès dus au COVID-19 en France est passé à 61 702. Quant aux infections, le pays en a déjà représenté 2 490 946, dont 11 795 au cours des dernières 24 heures. Cela constitue également une augmentation par rapport aux cas de lundi, près de 5 800, bien que ce chiffre puisse être influencé par la fermeture des laboratoires le week-end.

Les autorités sanitaires françaises, qui craignent un rebond de la pandémie dans le cadre de Noël, ont indiqué que le taux de positivité continue de baisser et ce mardi s’établit à 4,4%, alors que lundi ce pourcentage était de 4 , sept.

En revanche, 24 964 patients restent hospitalisés avec COVID-19, soit 492 de plus que la veille. Parmi ceux-ci, 2 728 sont dans des unités de soins intensifs, 77 de plus.

La France va commencer à administrer les premiers vaccins contre le COVID-19, celui développé par Pfizer et BioNTech, ce dimanche, a annoncé lundi le gouvernement français. La stratégie française envisage de donner la priorité à la vaccination des personnes âgées dans les maisons de retraite médicalisées et des travailleurs de ces maisons présentant des facteurs de risque. Cette première phase touchera environ un million de personnes.

En ce sens, l’exécutif français a renoncé à imposer la vaccination obligatoire dans le pays, après qu’un texte réservant au Premier ministre Jean Castex la possibilité d’imposer la vaccination obligatoire a provoqué les critiques des partis politiques de gauche et droite.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé qu’il avait été décidé de reporter le débat sur le projet, qui instaure «un régime de gestion durable des urgences sanitaires», comme le rapporte le journal «Le Figaro».

« La vaccination ne sera pas obligatoire. Dans le contexte que nous connaissons, le gouvernement proposera de reporter le texte de plusieurs mois », a déclaré Véran dans une interview télévisée.

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