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Au cours des six dernières semaines, la France a vu sept baleines mortes sur ses rives. Aujourd'hui, les biologistes étudient les causes de ce phénomène. Au Brésil, le taux de déforestation a de nouveau augmenté après trois mois de baisse entre juillet et septembre, alors que cette chronique se termine cette semaine par de bonnes nouvelles du Kenya: un arbre centenaire ne sera pas abattu dans ce qui était prévu pour construction d'une autoroute dans la capitale.
Après trois mois de baisse des taux de déforestation en Amazonie brésilienne, octobre a de nouveau vu une augmentation de la destruction de la plus grande forêt tropicale du monde. Les données de l'Institut brésilien de recherche spatiale (INPE) montrent que ce mois-là, l'abattage ou le brûlage d'arbres a augmenté de 50% par rapport à l'année dernière.
La fin de la saison des pluies, qui a conduit à une diminution de l'exploitation entre juillet et septembre, aurait provoqué une reprise de l'exploitation. Malgré le fait que la déforestation totale au cours des dix premiers mois de 2020 soit 6% inférieure à celle de la même période de 2019, la destruction du couvert forestier est toujours plus élevée qu'avant l'arrivée au pouvoir du président Jair Bolsonaro en janvier de année passée. Un président qui a assoupli les réglementations environnementales et a promu plus d'agriculture et d'exploitation minière, deux principales causes de la perte rapide de l'Amazonie dans le pays. Une situation subie par tous les pays du bassin.
Le président brésilien Jair Bolsonaro a demandé ce jeudi de l'aide aux pays qui importent du bois du Brésil, principalement aux Européens, pour lutter contre la déforestation en Amazonie. Https://t.co/ZVtiJ3KfEH
– Actualités EFE (@EFEnoticias) 20 novembre 2020
Les chiffres du Brésil pourraient toutefois augmenter, car les chiffres officiels ne seront publiés qu'à la fin de l'année et sont généralement beaucoup plus élevés que ceux publiés à titre préliminaire. L'Amazon Environmental Research Institute, une organisation non gouvernementale, prévoit que la zone déboisée sera de plus de 14 000 kilomètres carrés, contre 10 100 en 2019. Un chiffre qui ferait de cette année la pire année pour la région depuis 2006.
La découverte "anormale" de sept baleines mortes en six semaines alerte les biologistes français
Les biologistes marins en France enquêtent sur la mort d'au moins sept baleines apparues au large de la côte ouest du pays au cours des six dernières semaines. Un chiffre qui dépasse largement le nombre moyen de cétacés morts des cinq dernières décennies, puisqu'ils apparaissent chaque année sur la côte, mais selon Willy Dabin, biologiste marin à l'Observatoire Pelagis, il n'y en a jamais plus d'une dizaine.
⚠️ Depuis les débuts de l’automne pas moins de 7 #rorquals communs se sont échoués sur les #plages de Vendée. D’habitude, l’institut Pelagis nomme entre 3 et 10 balles echouées pour une. L’état de maigreur des #cetaces renseigner. ???? L'indice d'un virus n'est pas dû à l'intelligence … ⬇️ pic.twitter.com/ZezTuvlXQ7
– C’est Assez! (@cestassezfrance) 18 novembre 2020
Aucun des animaux ne semblait avoir de signes de coups ou de blessures causés par les filets, ce qui leur fait penser que peut-être les décès sont liés à un virus et se demandent si l'être humain a une responsabilité dans tout cela. Des biologistes effectuent des analyses tissulaires de baleines apparues au large des côtes françaises pour déterminer les causes de ces décès.
L'activisme environnemental et les croyances communautaires empêchent un arbre centenaire d'être abattu
Un arbre centenaire sera sauvé de l'abattage à Nairobi, suite à un décret présidentiel qui l'a déclaré partie du patrimoine national. Le figuier, connu au Kenya sous le nom de Mugumo, est également sacré pour les Kikuyu, le plus grand groupe ethnique du pays.
L'exploitation forestière faisait partie d'un plan de construction d'autoroutes à quatre voies visant à alléger la circulation dans la capitale kényane. Une décision du président Uhuru Kenyatta qui a été saluée par les défenseurs de la nature comme Elizabeth Wathuti, coordinatrice de la Fondation Wangari Maathai, qui rappelle que "nous ne pouvons sacrifier nos espaces verts pour rien, pas même pour le développement".
En outre, le gouvernement kenyan a déclaré que tous les arbres qui ont déjà été abattus à la suite de la construction de la route seront remplacés afin qu'ils soient conformes «au nouveau design de la route».