L’ancien président de la France François Hollande n’a pas exclu de présenter sa candidature aux élections françaises de 2027 après les élections du 24 avril où Emmanuel Macron l’a emporté sur la candidate d’extrême droite, Marine Le Pen.

« Tout est toujours ouvert et quand c’est fermé, c’est quand c’est terrible. Ne fermons pas les portes. Nous allons les ouvrir », a déclaré Hollande, qui a été président entre 2012 et 2017, comme le rapporte le journal ‘Le Figaro’.

Interrogé sur la possibilité de participer à une primaire de gauche dans cinq ans contre Hollande, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui était à ses côtés, a assuré qu' »il n’était pas dans cette optique », selon le média précité.

Hollande a annoncé en avril dernier qu’il voterait pour Emmanuel Macron au second tour des élections françaises du 24 avril, où le président français affrontait la candidate d’extrême droite Marine Le Pen.

Macron a rempli les prévisions et remporté le second tour, mais il l’a fait avec des niveaux d’abstention sans précédent depuis 1969 et contre un rival, Le Pen, qui a élevé l’extrême droite au-dessus de 40 % pour la première fois.

Le Pen, qui a assuré qu' »un grand changement » viendrait, a indiqué que ledit tournant viendrait avec les élections législatives — les 12 et 19 juin –, puisque « le parti n’a pas fini ». « Nous savons qu’aucun patriote ne peut accepter que Macron soit présent de manière destructrice », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, l’extrême droite française a indiqué il y a deux semaines, selon les médias français, qu’elle souhaitait promouvoir « une nouvelle élite » pour les échéances de 2027, pour lesquelles, « sauf circonstances exceptionnelles », elle ne postulera plus.

De son côté, le chef de file de La France Insumisa (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a confirmé lors d’une allocution à Marseille (sud-est) qu’il ne se présenterait pas aux élections législatives françaises. A sa place sera Manuel Bompard, directeur de campagne et collaborateur direct de Mélenchon pendant des années.

L’ancien Premier ministre français Manuel Valls a également annoncé en mai qu’il reviendrait sur le front politique en tant que candidat de La República en marche (LREM), le parti d’Emmanuel Macron, aux élections de juin, dans le but de représenter les citoyens résidant en Espagne et Le Portugal.

Selon un sondage Ifop-Fiducial, recueilli par la chaîne BMF TV, la Nueva Unión Popular Ecologista y Social (NUPES) remporterait le premier tour des élections législatives avec 28 % des voix, tandis que Together, la coalition dans laquelle Renaissance fait partie, la formation du président, Emmanuel Macron– prendrait 27 pour cent.

Macron a été formellement investi le 7 mai dernier pour un second mandat de cinq ans, lors d’une cérémonie solennelle au cours de laquelle il a assumé qu’il devait être « un nouveau président » pour répondre aux attentes d' »un nouveau peuple », différent de celui qui a voté pour lui première fois en 2017.

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