Les revenus bruts des jeux en France en hausse de 3,5 % en glissement annuel au premier semestre
Les revenus bruts des jeux (RBJ) en France ont augmenté de 3,5 % en glissement annuel pour atteindre 5,7 milliards d’euros (6,7 milliards de dollars) au premier semestre 2025, grâce à la croissance du marché des paris sportifs en ligne du pays.
L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) a déclaré que les revenus étaient supérieurs aux 5,5 milliards d’euros de la même période l’année dernière. Les chiffres n’incluent pas les casinos terrestres et les clubs de jeux, car ces résultats ont été publiés séparément.
Les revenus des jeux d’argent en France ont augmenté régulièrement d’une année sur l’autre au premier semestre au cours des dernières années. Cela est en partie dû à la croissance du secteur des jeux d’argent en ligne, les revenus ayant de nouveau augmenté au premier semestre, de 6 % pour atteindre 1,4 milliard d’euros. Cependant, l’ANJ a déclaré que cette augmentation “masque” certaines tendances du marché.
Croissance à deux chiffres pour les paris sportifs en ligne en France
Les revenus des paris sportifs en ligne ont bondi de 10 % en glissement annuel pour atteindre 961 millions d’euros, grâce à une augmentation de 15 % des mises à 6 milliards d’euros. Le nombre de comptes de joueurs uniques a également augmenté de 10 % au cours du semestre.
L’ANJ a noté que cela s’est produit malgré l’absence d’un événement sportif mondial majeur au premier semestre de cette année. En 2024, le premier semestre comprenait les premières étapes du tournoi de football Euro 2024, alors que cette année, il n’y a pas eu de compétition de ce type.
Incidemment, le football est resté le sport le plus populaire parmi les joueurs en France, attirant 52 % de tous les paris en ligne. Le tennis a suivi avec 26 %, puis le basketball avec 9 % et le rugby avec 2 %. Les 11 % restants des paris ont été répartis entre d’autres sports.
Cependant, comme l’a noté l’ANJ, cette croissance n’était pas apparente dans d’autres domaines du marché des jeux d’argent en ligne. Les revenus du poker en ligne ont diminué de 4 % pour atteindre 246 millions d’euros. Les revenus du poker en cash game ont diminué de 15 % à 47 millions d’euros, bien que les autres formats soient restés stables. Le déclin global est également survenu malgré une augmentation de 10 % du nombre de joueurs uniques, ce qui, selon l’ANJ, a été favorisé par la vente croisée du produit.
Ailleurs, les revenus des paris hippiques en ligne sont restés stables à 174 millions d’euros. Les mises ici ont augmenté de 1 % à 795 millions d’euros, mais ont augmenté à un rythme plus lent qu’au premier semestre des deux années précédentes. Il a également été noté que le nombre de joueurs hippiques en ligne uniques a diminué de 3 % en glissement annuel.
Les revenus de la FDJ au premier semestre dépassent 3,5 milliards d’euros après l’acquisition de Kindred
L’ANJ a également publié des chiffres distincts pour La Française des Jeux (FDJ), qui a finalisé son acquisition du groupe Kindred en octobre de l’année dernière. Cela a contribué à faire grimper les revenus de 19 % au premier semestre pour atteindre 4,4 milliards d’euros.
Les paris sportifs sont restés sa principale source de revenus à 3,5 milliards d’euros, en hausse de 4 % par rapport à l’année précédente. Cependant, grâce à l’acquisition de Kindred, les revenus des paris et des jeux en ligne ont augmenté de 458 % pour atteindre 703 millions d’euros. Les revenus internationaux de la loterie pour la période ont diminué de 9 % pour atteindre 168 millions d’euros.
Enfin, l’ANJ a fait référence à Pari Mutuel Urbain (PMU), qui, comme la FDJ, a vu ses résultats publiés séparément. Au premier semestre, les revenus du PMU ont dépassé 830 millions d’euros, soit 2,6 % de moins que la même période en 2024. Les mises ont également diminué de 4,2 % pour atteindre 3,2 milliards d’euros.
Le PMU a connu une période plus difficile au premier trimestre, au cours duquel les revenus ont chuté de 4 % et les mises de 5,5 %. Cependant, il a connu un certain niveau de revenus au deuxième trimestre, bien que les revenus aient encore diminué de 1,3 % et les mises de 3 %.