Les membres du convoi militaire français controversé qui a passé une semaine bloqué au Burkina Faso par des manifestants contre l’opération dirigée par les Français au Sahel ont dû tirer en l’air pour disperser une concentration à leur arrivée au Niger.

L’incident s’est produit dans la ville de Tera, à environ 180 kilomètres au nord-ouest de la capitale du Niger, Niamey. Là, et selon le porte-parole militaire Pascal Ianni, le convoi a rencontré une « foule fébrile » qui a tenté de prendre d’assaut le convoi, rapporte Bloomberg.

Le groupe d’environ 90 véhicules est devenu la cible de nombreuses manifestations ces derniers jours contre l’opération dite Barkhane menée par la France contre le terrorisme au Sahel.

Vendredi dernier, le convoi a finalement réussi à quitter le Burkina Faso, où il a été retenu pendant plus d’une semaine par des manifestations similaires, avec l’intention de prendre la route de Gao, dans l’est du Mali, où la France a une présence militaire.

Le convoi a été bloqué pour la première fois dans la ville burkinabè de Kaya par de jeunes manifestants au début de quelques jours de grande tension qui ont failli déborder le week-end dernier lorsqu’au moins quatre personnes ont été blessées lors d’une autre opération de dispersion des forces françaises. contre une manifestation similaire à celle qui a eu lieu ce samedi.

Parallèlement, les médias du pays ont dénoncé des coupures d’accès à Internet dans la région finalement confirmées par le gouvernement, invoquant des raisons de « sécurité publique » après une série d’attentats terroristes la semaine dernière, qui ont fait des dizaines de morts.

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