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Les autorités locales en Chine ont signalé des traces du coronavirus sur des ailes de poulet congelées importées du Brésil et sur l'emballage extérieur de crevettes équatoriennes congelées, faisant craindre que les expéditions d'aliments contaminés ne provoquent une nouvelle épidémie.

"Il n'y a aucune preuve que l'alimentation ou la chaîne alimentaire participe à la transmission de ce virus, donc les gens doivent se sentir à l'aise et en sécurité", a rappelé ce jeudi 13 août l'Organisation mondiale de la santé.

La clarification est venue au milieu des inquiétudes en Chine concernant la présence récemment détectée du virus dans des lots d'aliments en provenance du Brésil et de l'Équateur.

Les autorités de la ville chinoise de Zhenzhen ont identifié jeudi que le poulet produit dans une usine appartenant à Aurora, le troisième plus grand transformateur de poulet et de porc du Brésil, avait été testé positif pour le nouveau coronavirus.

Les informations ont été publiées par le centre local de prévention et de contrôle des maladies à Shenzhen, selon la presse de cette ville chinoise.

Il y a quelques semaines, trois entreprises équatoriennes avaient été empêchées d'exporter des crevettes vers ce pays parce que des échantillons du virus avaient également été trouvés dans leur emballage. L'un d'eux, Santa Priscila, a déjà relancé la vente, après avoir vérifié qu'elle était conforme aux protocoles de biosécurité.

"Il existe de nombreuses autres raisons pour lesquelles nous devons nous protéger. Il existe de nombreux autres contaminants alimentaires et c'est pourquoi nous devons les cuire correctement, mais je pense que nous ne devons pas mettre Covid-19 comme un risque dans ce domaine", a souligné le directeur du programme d'urgence de OMS, Michael Ryan, lors d'une réunion d'information à Genève.

À ce jour, six usines de viande brésiliennes ont bloqué leurs exportations vers la Chine, selon le site Web de l'agence des douanes de ce pays, soupçonnées de provoquer une réapparition du virus.

Avec Reuters et EFE

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