Zoom sur ces alternatives qui permettront (peut-être) à votre vieux mobilier d’avoir une nouvelle vie.
Chaque mairie décide du mode de collecte des déchets volumineux des ménages. Il peut s’agir de collectes à date fixe ou sur rendez-vous ; d’un dépôt dans un centre mis à disposition ; d’un dépôt dans une installation de traitement ou de récupération.
La ville de Paris a mis en place sept Centres de Valorisation et d’Apport des Encombrants (CVAE). Situés généralement sous terre, ces centres se chargent de trier les encombrants, pour les envoyer dans la filière de recyclage adaptée à leur nature.
Outre ce cheminement officiel, des initiatives ont vu le jour pour développer une économie collaborative autour des encombrants.
- Donner (et faire une bonne action)
Les Parisiens peuvent également se tourner vers les deux boutiques parisiennes d’Emmaüs Défi, à Riquet et au 104, dans le 19e arrondissement. L’association aide les personnes qui habitent dans un logement précaire à aménager leur intérieur, à bas coût.
Même logique pour Envie, une association née en 1984 à Strasbourg et récompensée en septembre 2015 par la Mairie de Paris et l’Institut de l’économe circulaire. Les camions d’Envie récupèrent les déchets électroménagers près de chez vous, qui sont ensuite rénovés et revendus.
- Échanger (et gagner au change)
Le système d’échange entre particuliers est une autre issue pour les vieux meubles, en utilisant par exemple les réseaux sociaux. Sur Facebook, les groupes comme celui d’« Objets à donner sur Lausanne et région »fleurissent.
A Dunkerque, la société Touteco a lancé en juillet dernier Ecomairie, un outil numérique de partage collaboratif, basé sur l’idée de vide-grenier virtuel où les utilisateurs proposent les vieux objets qui les encombrent. Un projet qui a suscité l’intérêt aux quatre coins du pays, mais aussi en Italie et au Pays-Bas.
- Partager (et faire des heureux)
Au Canada, l’application Trashswag repose sur le principe que « les ordures des uns font le trésor des autres ». Les utilisateurs recensent les encombrants présents dans leur quartier de telle sorte qu’ils puissent être réutilisés, par des collectionneurs insatiables, des passionnés de bibelots, ou de simples amateurs de décoration. Très récent, le service n’est pour le moment disponible qu’au Canada, mais ses créateurs souhaitent l’étendre au monde entier.
Image: capture d’écran à partir de l’App Store