STRASBOURG, FRANCE 18 (EUROPA PRESSE)

La Commission européenne a proposé ce mardi de renforcer la coordination entre les États membres de l’Union européenne en matière de cybersécurité afin de protéger le bloc dans son ensemble contre la montée des cybermenaces envers les institutions publiques telles que les administrations et les hôpitaux.

Dans le but d’accroître la rapidité et l’efficacité dans la détection des cybermenaces, Bruxelles met sur la table la création d’un « cyberbouclier européen », qui consistera en une infrastructure paneuropéenne composée de centres nationaux de cybersécurité afin que, grâce à la technologie, tels comme l’intelligence artificielle et l’analyse avancée des données, peut détecter et partager des alertes sur les menaces et les incidents.

« Personne ne peut résoudre ce problème tout seul, personne n’a suffisamment de ressources », a déclaré la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager, qui a rappelé que les États membres de facto coopèrent déjà en matière de cybersécurité pour préserver le marché unique des incidents. Pour ce paquet de mesures, la Commission européenne allouera 1 100 millions d’euros.

En tout cas, l’idée est que ces centres seront opérationnels début 2024. En phase préparatoire, l’exécutif européen a déjà sélectionné un consortium dans le cadre d’un programme européen pour coordonner les organisations de 17 États membres.

De même, Bruxelles propose un mécanisme de cyber-urgence pour accroître la préparation et la réponse aux incidents à grande échelle dans l’UE. Plus précisément, il favorisera des mesures de préparation, y compris des tests pour les entités qui opèrent dans des secteurs critiques, tels que l’énergie, les transports ou la santé, ou qui sont potentiellement vulnérables, ainsi que des mesures d’entraide entre les pays de l’UE et une assistance via la réserve de cybersécurité de l’UE.

Cette assistance spéciale sera effectuée par l’intermédiaire d’opérateurs de confiance, préalablement contractés et prêts à intervenir à la demande d’un État membre ou de l’institution touchée par l’attaque.

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