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Le président brésilien a défendu ce mercredi 12 août les privatisations d'entreprises qu'il a lancées sous son gouvernement, après la démission de quatre hauts responsables liés au ministère de l'Économie.

Depuis que le secrétaire au Trésor et la Banque centrale du Brésil ont démissionné de leurs fonctions il y a quelques semaines, il y a eu des spéculations selon lesquelles quelque chose n'allait pas dans l'équipe économique du président Jair Bolsonaro.

Le secrétaire du Trésor national, Mansueto Almeida, et le président de la Banque centrale, Rubem Novais, ont quitté leurs fonctions en juillet. Cependant, leurs démissions ont retenu davantage l'attention des médias lorsque, mardi 11 août, deux importants secrétaires du ministère de l'Économie ont fait de même. Quatre hauts fonctionnaires en moins de quatre mois.

Le chef du ministère, Paulo Guedes, en est venu à qualifier ces blessés de "déroute" de son équipe.

Le plan de privatisation controversé de Bolsonaro a entraîné deux démissions

Sans connaître pleinement les raisons pour lesquelles les chefs du Trésor et de la Banque d'émission ont quitté leurs fonctions, les secrétaires des privatisations, Salim Mattar, et de la dé-bureaucratisation, Paulo Uebel, ont fait valoir le retard dans les processus qui leur ont été assignés.

Plus précisément, ils font référence à l'objectif qu'ils avaient en équipe de privatiser au moins 300 des 624 entreprises contrôlées par l'État brésilien, au cours de cette année, processus qui a été ralenti par la pandémie.

Cependant, y compris celles menées depuis janvier 2019, lorsque Bolsonaro est arrivé au pouvoir, il y a 84 privatisations, toutes de très petites entreprises.

Jair Bolsonaro lui-même a défendu son agenda de privatisation mercredi et s'est plaint des obstacles bureaucratiques pour réaliser ces ventes, notamment au Congrès, qui est celui qui doit les approuver.

Avec l'EFE et les médias locaux

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