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Les autorités de la France ont confirmé jeudi que le mouvement de résistance islamique (Hamas) devait être “totalement exclu” d'un futur gouvernement possible dans la bande de Gaza et a indiqué que Paris “jouera son rôle” au cas où le plan initialement proposé par l'Égypte et appuyé par la Ligue arabe pour l'enclave palestinien serait enfin adopté.
Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a indiqué que cette “feuille de route” permet à une “base solide et crédible de répondre aujourd'hui aux besoins de reconstruction, de gouvernance et de sécurité” après la guerre à Gaza. Avec ce plan, Paris s'attend à ce que les autres «revitalisent l'autorité palestinienne».
Cependant, il a précisé que le Hamas doit être totalement exclu de “cette gouvernance” dans la bande et qu'il doit plutôt exprimer une “vocation vers le désarmement” dans le but de “réaliser la paix”, selon les informations recueillies par le réseau de télévision Fran Info.
L'initiative envisage la reconstruction de l'enclave “selon des étapes spécifiques” grâce au financement international et à la maintenance du statut de Gaza en tant que “partie de l'État palestinien de l'avenir”. En termes politiques, il envisage un organe technocratique qui gère la région pendant au moins six mois sous la protection de l'autorité palestinienne et dans le but de maintenir la “connexion” entre la Cisjordanie et la bande.
Le Hamas, quant à lui, a approuvé cette proposition et a appelé tous les éléments à garantir son succès. Le groupe palestinien a également transféré son soutien à la création du comité de soutien communautaire, en charge de “superviser les efforts de secours, de reconstruction et de gouvernance à Gaza”, faisant allusion à une agence administrative temporaire profilée par la Ligue arabe après sa réunion au Caire.