L'Assemblée nationale française a approuvé ce jeudi dans la première lecture de Chido ».
Le texte, approuvé avec les 162 votes des députés du groupe national ultra-droit et du Parti conservateur républicain, envisage qu'un enfant né à Mayotte ne peut obtenir la nationalité que si les deux parents ont résidé sur le sol français pendant au moins un an.
Après le vote, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a affirmé sur les réseaux sociaux que cette mesure, visant à limiter la pression démographique dans l'archipel, est “une grande étape” dans la lutte contre “l'immigration clandestine”.
Le projet de loi devra être discuté au Sénat. Depuis 2018, les conditions d'obtention de la citoyenneté à Mayotte se limitaient au fait qu'au moins l'un des parents résidait pendant trois mois sur le sol français.
Le passage du cyclone «cool» à travers l'archipel en décembre a montré l'abandon dont Mayotte a été soumise aux décennies de la France continentale. C'est le territoire le plus pauvre en France. Environ un tiers de ses 320 000 habitants vivent dans des colonies deamètres, dans des conditions très précaires.